Sniper Ghost Warrior 2

Un tir, un mort.

Ici aucune précipitation, la priorité est à la discrétion et à la précision, donc armez-vous de votre meilleur fusil, c’est en territoire hostile que nous entamons cette mission.

Histoire

C’est le bordel, vous êtes chargés d’éliminer des cibles qui ont trahit votre mère patrie (à l’américaine quoi), et de récupérer des armes biologiques afin d’éviter une guerre bactériologique.

Gameplay

De ce coté là, pas de grandes surprises avec le titre puisque vous êtes un sniper. Tout au long de l’aventure, vous disposerez de votre fusil de précision (qui changera en fonction de l’acte en question), d’un pistolet semi-automatique avec silencieux, de votre couteau, ainsi que de C4 de façon sporadique, et de grenades (que je n’ai pas utilisé une seule fois).

L’aventure se divise en 3 actes distincts, chacun permettant de comprendre l’histoire notamment grâce à un flash back lors du 2eme acte. Afin d’avancer, comme un vrai sniper, vous serez souvent accompagnés d’un observateur, cette contrainte vous obligera à suivre le script de façon très stricte afin de ne pas mourir (surtout en mode difficile). On aurait préféré avoir un peu plus de liberté avec pourquoi pas, du choix multiple, et différents chemins possibles. Malgré tout, si l’on prend la peine de suivre les indications de votre coéquipier, on prend plaisir à jouer.

Pour ce qui est du reste, on alterne phases d’infiltrations, et phases d’éliminations. Les phases d’infiltrations sont plutôt agréables, et l’IA n’est pas trop mauvaise même si quelques fois les ennemis vous repèrent alors qu’ils ne regardent pas dans votre direction.

Maintenant, passons au tir en lui même, dans l’ensemble les petits gars de City interactive ont bien travaillé. Plusieurs critères influencent la trajectoire du tir, la distance et le vent en particulier, il vous faudra compenser et ceci sans aide dans le mode difficile, pour les autres modes vous aurez un petit réticule vous indiquant où votre balle va toucher.

Ces phases de tirs sont accompagnés par du bullet-time agréable à regarder, ils surviennent généralement lorsque vous tuez le dernier ennemi de la zone.

Graphisme et ambiance

De ce coté, il y a pas mal de boulot, dans l’ensemble les décors sont cohérents, et plutôt sympathiques à regarder. Les armes elles aussi sont bien détaillées, et pas mal de détails sont présents dessus. Par contre, pour ce qui est des visages, on est très loin de la grande réussite, inexpressif et relativement mal texturé, ils tranchent avec le soin apporté aux décors, mais cela reste mineur puisqu’on ne les voit en général que lors des cinématiques.

Les sons sont corrects, sans pour autant être gênants, ils sont cohérents, par contre, le déclenchement de la musique si l’on se fait repérer se fait des fois de façon trop forte, et avec un rythme qui ne colle pas du tout avec le titre.

Pour finir, les voix. Lors des phases de jeu, les voix sont plutôt réussies mais, dès que l’on se retrouve sur des scènes où les personnages doivent exprimer des sentiments complexes, on se rend compte que les voix sont vides, et sans timbre, on se retrouve par exemple à entendre un personnage parler normalement alors que celui-ci est en colère.

Conclusion

Sans être la révolution, ce SGW2 relève clairement le niveau de son prédécesseur, plus complet, plus logique que ce soit dans les décors, ou la réaction des ennemis. En conséquence, il devient agréable d’y jouer pour la première fois dans sa série. Un conseil, jouez en difficile, les aides dans les autres modes sont trop présentes et cela vous empêche une immersion totale.

Le mode multijoueur par contre, est déserté, donc n’espérez même pas y aller.