Skyrim – Dragonborn
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RPG
Bethesda Softworks
Bethesda Softworks
4 décembre 2012
Commerciale
- Des quêtes à gogo.
- Une ambiance et un décor enivrants.
- De l'exploration comme on aime.
- Une histoire principale qu'on aurait aimé voir bien plus longue.
Qu’est ce que Skyrim et son Dragon Born ?
Dragonborn est le dernier né des dlc sortis tout droit du studio de chez Bethesda, pour l’oeuvre d’art qu’est Skyrim. Si vous ne connaissez pas Skyrim, la beauté de ses paysages et la diversité de ses aventures, je vous conseille vivement de vous y lancer car il s’agit actuellement l’un des meilleurs jeux de rôles solo existant actuellement, si ce n’est LE meilleur. Pour résumé brièvement, vous vous trouvez lancé dans le l’univers de Elder’s Scrolls, et c’est à vous de forger votre aventure. Chacun de vos choix changera l’histoire et aura ses conséquences. Mais entrer dans les détails n’apporterait rien, sinon la déception de ne pas l’avoir découvert par soi même.
Pour en revenir à DragonBorn, il s’agit donc du dernier dlc (contenu additionnel) du jeu Skyrim. De manière logique, il vient enrichir l’univers déjà très vaste à coups de nouveaux monstres, nouveaux lieux, nouveaux personnages et nouvelles quêtes. Et soyez sûrs que vous ne serez pas déçus. En effet, on attendait depuis un moment sa sortie, et c’est désormais chose faite. Alors en avant pour de nouvelles aventures sur Dragonborn!
L’histoire principale et ses à-côtés :
Vous quittez le temps de ces nouvelles aventures le continent que vous chérissiez tant dans Skyrim, pour vous rendre sur une île par bateau C’est après votre voyage en navire que tout commence. Le scénario est plus qu’intéressant, sachant qu’il implique le premier enfant de dragon. Quand on prend ces éléments en main, on se pose tout un tas de questions, sur qui il est vraiment, ce qu’il fait sur l’île, sur que nous même sommes venus chercher si loin. Vos attentes seront satisfaites, la trame est excellent. Et pour ne pas vous gâcher le plaisir, je ne citerai pas de nom et ne dévoilerait rien. Ce genre de choses, se savourent lorsqu’on les découvre. Sachez simplement, que l’histoire qu’un peu brève à mon goût, mais n’oubliez pas que je suis très exigeant, reste quand même très fournie et bien montée. On n’en perd pas une miette, et elle donne l’eau à la bouche jusqu’à sa finalité.
Pour ce qui est des quêtes secondaires, je ne les ai pas toutes faites, et pour cause il y a vraiment beaucoup à faire. Les gars de chez Bethesda n’ont pas dormi sur leurs lauriers et c’est un florilège d’opportunités et de choses à découvrir. Je précise également que si vous finissez l’histoire principale rapidement, vous mettrez beaucoup plus de temps à terminer l’ensemble des quêtes annexes.
Les monstres et objets :
Il est à préciser quand même, que l’île en question était une avancée de la civilisation des elfes noirs, et que de ce fait vous sentirez en parcourant ses recoins que la magie revêt une importance conséquente dans ces lieux. En effet, vous croiserez de nouvelles espèces de monstres, dont l’essence est la magie. Certaines rencontres, sont même plutôt surprenantes et aboutirons à des révélations plutôt déconcertantes, mais je vous rassure tout à fait cohérentes. Je pense en effet à cet exemple qui m’a assez marqué, celui d’orques contrôlés par des parasites arachnides.
Vous verrez aussi par vous même, qu’il y a vraiment pas mal de choses à découvrir sur le plan des objets ajoutés. Qu’il s’agisse de langue draconique, de sorts, d’équipement et autres le sujet est assez développé pour enrichir vraiment l’expérience Skyrim.
Sur l’exploration :
Encore un bon point pour Bethesda sur ce plan là. En effet, vous aurez un nombre assez important de coins, recoins, grottes, ruines et autres lieux de villégiature à visiter. N’oubliez surtout pas votre crème de bronzage et vos baumes en tous genres, vous en aurez besoin. Bien entendu, chaque paysage sera apprécié différemment selon qu’il fasse jour ou qu’il fasse nuit, les jeux d’éclairages aboutis offrant un rendu à chaque fois particulier.
Sur le gameplay :
De manière logique, il faudra que vous ayez un personnage d’un niveau respectable pour pouvoir accéder au contenu de DragonBorn sans que vos dents ne se retrouvent sur le parquet. M’est avis, qu’il est plus avisé d’aller côtoyer le premier enfant de dragon avec une certaine expérience. Votre épée rouillée et votre culotte de terreux tout droit sorti de l’introduction ne suffiront pas à vous en sortir sur l’île, même si vous pensiez être l’élu parmi les élus.
Pour ce qui est de la prise en main, rien de neuf et après tout on ne souhaitait rien changé de ce côté là à notre cher Skyrim et DragonBorn reste un dlc ni plus ni moins. Alors si vous pensiez pouvoir trouver un jetpack, vous élancer dans les airs tout en tirant au fusil laser sur un tas de brigands qui eux auraient des combinaisons mécha, et bien ce n’est pas le cas! Haches, épées, marteaux, arcs et autres restent les inconditionnels de la réussite dans Skyrim pour peu qu’on use d’un peu d’huile de coude.
Sur les graphismes :
Skyrim même dans son standard offre une beauté réelle autant dans ses paysages que dans ses personnages. DragonBorn poursuit sur cette lancée, et nous sort tout autant de magie visuelle. De nouveaux panoramas, de nouvelles grottes obscures où dansent les flammes des torches, de nouvelles ruines qui donnent le frisson : tout est là pour continuer à offrir du rêve et de l’immersion. C’est du propre, du soigné. On pourrait presque passer une soirée à observer certaines points de vue sans même voir l’heure tourner, tellement certaines décors sont saisissants. Amis de l’art, vous ne serez pas déçus.
Et pour ceux pour qui la configuration ultra de base n’est pas suffisante, ceux pour qui leur carte graphique n’est pas assez chaude pour faire cuire des toasts dessus, et bien vous serez satisfaits en visitant le Workshop affilié au jeu qui vous permettra d’enrichir encore votre expérience. Par contre, prévoyez de mettre du charbon dans votre bécane, parce que transformez le rêve en réalité fugace, ça consomme!
En conclusion :
Au final, qu’est ce qu’on a ? On a un chaudron de très bonne qualité (Skyrim), de nouveaux ingrédients (Dragonborn) et en remuant tout ça pendant quelques heures on en arrive finalement aux conclusions. On tire notre chapeau à Bethesda pour son travail sur Dragonborn, car réussir à intégrer du contenu qui soit toujours intéressant après l’histoire et l’environnement énorme de Skyrim de base, il fallait le faire. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, réussir à rester original et à obtenir la petite pincée d’épices qui rendent quelque chose de nouveau assez savoureux pour qu’on y attache grande importance n’est pas facile. Et chez Bethesda, il semble que ces pincées épicées ont l’air d’avoir toujours autant de goût !