Luftrausers
Action
Vlambeer
Devolver Digital
18 mars 2014
Commerciale
- Dynamique grâce aux nombreux ennemis et tirs.
- Les nombreux éléments de composition d'avion permettent de varier le gameplay, et les défis nous forcent à les tester.
- On y joue pour patienter, on y joue pas deux heures.
- Interface pénible.
Aujourd’hui, le test de Luftrausers ! Pour l’anecdote, l’un des deux développeurs du jeu a eu l’idée de Luftrausers lorsqu’il rentrait de San Franscico à bord d’un avion. Il n’avait rien à faire (ni ordinateur, gameboy, iPad…) et a donc passé tout le vol à regarder par le hublot de l’avion. En contemplant les nuages, il s’est imaginé Luftrausers.
Le duo du studio Vlambeer, plutôt connu dans le secteur du jeu indépendant, que vous connaissez peut être pour Ridiculous Fishing ou Nuclear Throne, nous offre donc ce jeu d’avion.
Gameplay
Pour ce qui est du gameplay, il est très simple. Vous êtes un avion lancé d’un bateau qui doit tuer d’autres avions et d’autres bateaux. Pour cela, vous disposez de votre touche de tir, et trois touches de déplacement : déplacement dans le sens horaire et inverse d’une montre, et la touche de propulsion. Il vous faudra sans doute quelques petites minutes pour vous y habituer. Entrer en collision avec un adversaire vous fait perdre de la vie, aller dans les nuages ou dans l’eau aussi. Pas de barre de santé à l’affichage : votre vision du décor rétrécira pour vous le faire comprendre, ainsi qu’une sirène d’alerte dans les cas critiques. Rassurez-vous : votre avion s’auto-répare lorsque vous ne tirez pas. Vous aurez donc à gérer en plus du déplacement les phases de tir et de réparation.
Mais ça ne s’arrête pas là. Vous aurez également une centaine de défis à relever. Votre avion est en fait la combinaison de trois éléments qui pourraient s’apparenter pour faire simple à : Canon – Carénage – Moteur. Vous aurez des défis à relever pour chaque élément afin de débloquer le suivant. Vous devez, par exemple, tuer 6 ennemis sans vous faire toucher avec le canon de base pour débloquer le canon laser. Vous débloquerez ainsi les différents éléments de construction que vous pourrez assembler à votre guise afin de jouer de la manière que vous préférez. Les canons peuvent aller du tir simple au tir en cône, en passant par le rayon laser et les roquettes téléguidées. Les carénages permettront de favoriser la santé au détriment de la vitesse par exemple, ou encore d’annuler les dégâts de collision grâce au carénage de mêlée (mon préféré =3). Pour les moteurs, cela va du classique au difficile à tourner mais accélération de fou furieux, en passant par le moteur à hélice qui annule les dégâts dus à l’eau et aux nuages.
Les défis sont nombreux : Tuer 6 ennemis sans se faire toucher, faire un combo de 20 kills, abattre deux battleships… Et les ennemis aussi sont nombreux et variés, tout comme les projectiles : avions simples aux tirs simples, les Aces aux tirs à rafale, les battleships et leur canon anti-aérien… De quoi se perdre dans cette orgie de projectiles comme dans un bon vieux DoDonPachi en beaucoup moins colorés.
Conclusion
Clairement pas le jeu de l’année, il n’en reste pas moins sympathique pour patienter entre deux partis d’un jeu plus important : deux parties de League of Legends, StarCraft, Loadout… Les parties sont généralement rapides et vous tiendra en haleine lorsque les renforts ennemis arriveront et que vous jouerez plus à de l’esquive qu’à de la véritable tuerie. Mais le carénage nucléaire vous fait lâcher une bombe atomique pour ne pas trépasser seul, donc finalement, mourir, c’est pas si terrible !