Gods Will Be Watching
Aventure, Indépendant
Deconstructeam
Devolver Digital
24 juillet 2014
Commerciale
- Retour du point&Click !
- Une véritable difficulté.
- Le nombre de choix d'actions possibles.
- Si vous n'aimez pas la difficulté ou les choix multiples, ce jeu ne présentera pas d'intérêt.
- Les nombreux choix éthiques, bien que certains horribles, n'auront pas le même effet qu'un choix dans un Mass Effect : on est moins touché par les personnages.
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour la review de Gods will be watching ! Ce jeu sera vendu à partir du 24 juillet sur Steam pour 8,99€ est édité par le désormais bien connu du site : Devolver Digital ! Salutations à eux d’ailleurs au passage. 🙂
Gods will be watching est un « point and click » créé lors d’un des nombreux salons durant lesquels vous devez développer un jeu en deux ou trois jours, et Deconstructeam nous livre le fruit de leur labeur. Si vous êtes un amateur de choix dans les jeux vidéos, vous serez servis !
Gods will be watching vous placera donc dans un contexte avec une brève introduction : vous faisiez parti d’une organisation qui vous a isolé sur une planète perdue pour vous réduire au silence. Vous allez donc revivre les événements passés pour savoir ce qui vous est plus ou moins arrivés à travers six chapitres (c’est à dire six missions). La première est un piratage de données dans un laboratoire scientifique dans une scène de prise d’otage. Le second est une séance de torture où vous serez le torturé et non le tortionnaire. Vous vous ferez frapper, écarteler, arracher les dents une par une à la pince et devrez jouer de la ruse pour survivre pendant 20 jours. Je vais donc vous décrire le premier niveau dans de plus amples détails pour vous donner une idée de Gods will be watching.
Vous retrouvez donc un certain nombre de personnages de la scène d’introduction, et un certain Liam vous apprend les bases du jeu pour ce niveau : calmer un otage a des répercussions sur ses congénères, de même qu’ouvrir le feu sur les forces de l’ordre va les effrayer, les isoler trop longtemps peut leur laisser le temps de réfléchir à une stratégie… Ce n’est guère moins de 30 choix qui vous seront accessibles à cette mission. Vous devrez gérer le moral des otages, l’avancée des forces de l’ordre, le moral de vos troupes, ainsi que l’avancement du piratage qui découle lui même de la gestion de la sécurité du réseau. En voilà, un grand nombre de choses à penser ! Concernant les otages, vous pourrez par exemple les calmer en discutant, leur hurler dessus, les frapper, leur tirer dans la jambe (penser à le soigner après) ou dans la tête, ou l’échanger auprès des forces de l’ordre pour les faire reculer ou obtenir un accès privé temporaire au réseau.
Il vous faudra penser à tout pour compléter chaque mission dans les meilleures conditions, et un récapitulatif vous montrera alors vos performances. Les miennes sont minables, je vous montre mes échecs, je vous laisse le plaisir de découvrir avec fierté l’écran de réussite synthétisant toutes vos tentatives, qui sera pour la majorité une délivrance, un nirvana de compétence, une jouissance orgasmique. Mais je dérive… N’oubliez juste pas que la violence ne résous pas toujours les problèmes. Vous êtes dans un jeu « simulation », pas dans le dernier Expandables. Vous ne gagnez pas à tirer dans tous les sens ou en provoquant ouvertement vos tortionnaires. Gardez cela à l’esprit !
Un grand bravo à l’équipe de Deconstructeam pour le retour du point and click sur nos machines. Le jeu est, d’après l’écran titre, volontairement difficile, la difficulté est au rendez-vous. Un mode facile est disponible, mais est d’une facilité déconcertante et fait perdre tout l’intérêt du jeu à mon sens.