Alien : Isolation
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Infiltration, Survival-Horror
The Creative Assembly
Sega
7 octobre 2014
Commerciale
- L'ambiance sonore est terrible...
- Jeu assez long (18-20h environ)
- Beaucoup de références au film Alien
- Très peu de chargements, on est toujours sur le qui-vive
- Manque de sauvegardes à certains moments importants
- Tâches répétitives à la longue
- Seconde partie du jeu clairement en dessous de la première
- IA étrange
La saga Alien a récemment eu un peu de mal à se faire une place dans le domaine du jeu vidéo. Ce nouvel épisode, véritable hommage au film de Ridley Scott, a pour objectif de nous faire revivre les sensations que l’on a pu avoir au cinéma ou à la télé. Réussite, bide, ou ovni ?
OU SOMMES-NOUS ?
L’histoire se déroule 15 ans après le premier film « Alien ». L’héroïne du jeu se nomme Amanda Ripley, fille de Ellen Ripley. Elle se retrouve à bord de la station spatiale Sevastopol car elle recherche des indices en rapport avec la disparition de sa mère. Le problème, parce que oui il y en a un et de taille, c’est qu’un Alien l’attend, donc que forcément, il va falloir lutter pour sa survie et celle de ses amis…
QUE DE SENSATIONS FORTES
Si on ne devait retenir qu’une seule chose de ce Alien : Isolation, c’est clairement l’ambiance. Particulièrement lors des 6-7 premières heures de jeu, à moins d’être trop courageux vous allez la plupart du temps marcher au ras du sol pour ne pas faire du bruit, vous cacher pour rien et longer les murs. Vous allez littéralement vous accrocher à votre écran et sursauter au moindre petit son, jusqu’au moment où vous rencontrerez l’Alien (préparez-vous à jouer à cache-cache !) et alors là ce sera bien pire… Si vous avez aimé le premier film Alien, vous allez forcément être transporté par ce jeu du moins dans un premier temps car le sentiment de peur finit par disparaître malheureusement petit à petit, mais j’y reviendrai.
UN PEU TROP CLASSIQUE
Le gameplay est simpliste : quelques QTE, armes, un système de craft facile à assimiler, des objets à récupérer, rien qui sorte de l’ordinaire donc. Il ressemble beaucoup à un jeu d’infiltration car si ce n’était pas encore compris, ouvrez bien grandes vos oreilles : vous êtes une proie, et votre but est quand même d’éviter un maximum les ennemis (androïdes, humains), et surtout vous-savez-qui. Votre personnage est sans doute volontairement lourd, afin de renforcer l’impression d’être à l’intérieur d’un cauchemar. Malheureusement, le jeu est aussi classique au niveau des tâches à accomplir, elles ont tendance à devenir répétitives et à parfois nous exaspérer. Je ne compte pas le nombre de fois où il aura fallu redémarrer un générateur, relancer toutes sortes de systèmes informatiques, aller chercher des choses pour mes amis car apparemment j’étais la seule personne dotée de jambes sur cette station. Au bout d’un moment, on se dit quand même que la pauvre Amanda n’a vraiment pas de chance, même pour un jeu dans l’univers redoutable d’Alien.
UN DÉBUT EN TROMBE
Mais une fin plus amère… Comme je le disais plus haut, plus on avance dans le jeu et plus on perd les sensations de stress qu’on avait au début. C’est dommage car la première partie est vraiment très réussie. Au final on reste sur une note plus mitigée, on a l’impression que le jeu était un peu trop long et qu’il aurait dû finir quand on avait encore les chocottes et quand *bip spoiler*. A ne pas s’y tromper, on passe quand même un très bon moment à jouer, le scénario est bien travaillé et les retournements de situation ne manquent pas.
CONCLUSION
Si je pouvais donner un conseil, ce serait de ne pas faire le jeu d’une traite car il est possible que ce sentiment de peur disparaisse par « habitude », vous pourriez alors plus en profiter qu’un joueur pressé d’en finir. En dehors de cela, Alien : Isolation est un jeu assez atypique, réalisé d’une manière plus cinématographique qu’à l’accoutumée, il pourra sans aucune peine ravir les fans du premier film ainsi que ceux qui recherchent la peur ou la crainte plutôt que la terreur dans un survival.