Blue Estate
Rail Shooter
HE SAW
HE SAW
8 Avril 2015
Commerciale
- Drôle
- Fluide, et précis
- Références disséminés dans le jeu
- Le prix
- Rejouabilité
- Sous-titres trop rapides
Alors que la mode est aux jeux beaux, avec des explosions partout (FPS m’entends-tu ?) Blue Estate prend la mode à contre-pied, et remet au goût du jour le genre qui a fait le succès des Time Crisis ou autre : le shooter !!!
Blue Estate es-tu là ?
Bien que le jeu suit comme fil rouge une histoire, celle-ci est juste un prétexte pour tirer des balles partout, et faire un nombre astronomique de vannes, et de références foireuses. Effectivement, au cours du jeu, vous incarnerez Tony un fils de mafieux, et Clarence un espèce de mercenaire surentraîné au travers de 4 épisodes pour chacun d’entre eux.
De plus, étant donné que le jeu est en anglais, et que les sous titres passent très vite, on rate une bonne partie de la trame ce qui n’aide pas à accrocher au script de ce rail shooter. D’un autre coté ce n’est pas ce qu’on lui demande en priorité.
T’as vu mon score ?!
Pour ce qui est du gameplay, rien de bien compliqué. On vise avec la souris, on tire avec le clic droit et on recharge avec le gauche. Seule petite subtilité l’apparition de micro QTE indiquant une direction, et pour lesquelles il faudra cliquer sur la bonne flèche de votre clavier.
Bien évidement ce gameplay simple encourage au scoring, et pour atteindre le High Score il faudra satisfaire une grille de notation qui comptabilise les morts par tir dans la tête ou par castration, mais aussi les combos, les bonus trouvés, et bien évidement le score obtenu durant le niveau.
Le jeu en soit n’est pas très long surtout pour un joueur lambda car il propose 8 missions pour une durée par mission de 15 à 30 minutes en moyenne, et 3 modes de difficulté. Il propose aussi un mode arcade qui sera plus du goût des scoreurs.
Arrête tes chinoiseries !
Pour ce qui est des graphismes, ils sont corrects et assume un style entre le comics, et le cartoon, mais ils ne sont pas exceptionnels. On apprécie particulièrement le soin apporté aux différents clichés qui sont allègrement caricaturés. On retrouvera un club asiatique rempli de mafieux, un club de combat clandestin dans une usine rappelant étrangement une chaîne de restauration rapide, et plein d’autre clins d’œils, références ou clichés de tout bord.
C’est cette abondance d’humour qui nous fait accroché au jeu qui sans ça resterait trop simpliste pour être vraiment marquant. Encore une fois le fait que les sous titres ne restent pas longtemps pour de longues tirades nuisent à cet humour pour les non anglophones.
Sinon, ça donne quoi
Blue Estate nous apporte un style peu représenté en y apportant un peu de nouveauté avec son humour décalé. Mais, il reste un peu trop simple pour les scoreurs hardcores, et les joueurs lambda n’y retourneront pas une fois fini. Par conséquence, il peine à se trouver un public qui pourra l’exploiter à 100%.
Néanmoins, on ne pourra pas lui enlever le soin apporté à son ambiance, et il reste une bonne expérience qui permettra de perdre quelques heures et ceux pour un petit prix. A noter que le jeu est compatible avec le combo clavier/souris, la manette, le motion leap, ou encore les flingues « typé arcade ».