Zombie Night Terror

Vous ne vous êtes jamais demandés ce que ça faisait de diriger une horde de zombies sans cervelles ? Bon, c’est vrai moi non plus je ne me suis pas posé ce genre de question, mais on va quand même pouvoir y répondre dans Zombie Night Terror.

Le début de la fin

Comme tout bon jeu qui se respecte, ZNT se dote d’une histoire qui servira de fil conducteur. Celle-ci est très simple, le cartel de la drogue a créé une nouvelle drogue grâce à un savant fou, seul problème, le dit produit transforme les gens en zombies, et les zombies peuvent ensuite transformer les gens en zombies qui eux-mêmes…. Bon, je m’éloigne un peu du sujet-là.

Étrangement, cette histoire me rappelle une série que j’ai découvert récemment, mais bon, passons. Comme vous l’aurez compris, l’histoire sert de fil rouge, mais n’est pas vital à la compréhension du jeu. On soulignera tout de même l’effort fait sur certains détails comme les tutoriels qui sont sous forme de journaux télévisés, ou encore les dialogues de certains pnj non contaminés qui sont parfois amusants.

Ça va péter !!!

Sans plus attendre rentrons dans le vif du sujet. Afin d’arriver à vos fins, tel un dieu de la mort, il vous faudra diriger vos fidèles soldats. Pour ce faire, le jeu rappellera de bons souvenirs à certains vu qu’il reprend à son compte le gameplay du célèbre jeu Lemmings. Effectivement, vous n’aurez aucun contrôle direct sur votre horde.

Donc, pour diriger vos troupes vous pourrez leur indiquer des directions dans les escaliers, des portes à casser, mais vous pourrez aussi utiliser des mutations. On retrouvera notamment des commandants qui indiqueront une direction, mais aussi d’autres capacités comme faire exploser vos zombies, ou encore de les faire sauter (pas dans le sens exploser bien évidemment). De plus, il est possible d’assembler deux mutations comme le saut sur un commandant qui fera sauter tous vos zombies.

A ce gameplay déjà assez complet, on peut ajouter aussi la présence de différents types de pnj. Bien que la plupart fuiront devant la horde, certains seront équipés d’armes de corps à corps, ou encore d’armes à feu. Il faudra par conséquence ruser pour pouvoir les ajouter à vos fidèles soldat décérébrés.

Dead Inside

Malgré vos capacités de chef, la vie de zombie n’est pas facile, et il vous faudra utiliser toute votre matière grise afin d’arriver à étendre cette épidémie. Effectivement, vos zombies étant bêtes comme leurs pieds, leurs actions principales restent d’avancer en ligne droite. Par conséquent, il ne sera pas aisé de tuer tous les humains disséminés dans le niveau.

Pour ce faire, heureusement, vous disposez de la pause qui est plus qu’utile à la vue de certains niveaux pour le moins compliqués. Effectivement, il faudra réfléchir par où passer étant donné qu’il va être difficile de revenir en arrière puisque les mutations sont limitées en utilisation.

De plus, pour un pauvre être décérébré, il n’y a pas que les armes qui peuvent êtres mortels. Les chutes sont un véritable fléau pour nos amis cadavériques qui se jetteront dans un trou sans hésiter.

Fiction ou réalité ?

Au niveau des graphismes, le jeu ce veut sobre, et minimaliste. Reprenant un style old School à base de pixels, et cela lui va bien. Effectivement, le titre n’a pas besoin de plus. Les zombies sont facilement reconnaissables, et les ennemis eux aussi sont faciles à repérer.

De plus, quelques petits détails notamment dans les dialogues rend le jeu amusant, et prenant. A cela on peut ajouter les décors qui sont relativement variés compte tenu du style choisi.

Zombie Night Terror est une bonne surprise. En plus de remettre au goût du jour un gameplay un peu oublié, il l’améliore et le rend plus complet. C’est donc un jeu avec une difficulté bien dosée qui nous fait face.

On y retrouve en plus une bonne durée de vie, et un univers très typé, et raccord avec la situation peu reluisante qui est celle d’une invasion de zombies, tout ça dans un style 8 bits.

En conclusion, Zombie Night Terror propose une expérience Old School tout en renouvelant le Gameplay instauré par les Lemmings.