Preview/Review

Battlefleet Gothic : Armada

par 11 mai 2016
Fiche Technique

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Version numérique (Instant-Gaming)

Genre

Stratégie temps réel

Développeur

Tindalos Interactive

Éditeur

Focus Home Interactive

Date de sortie

21 Avril 2016

Version

Commerciale

Points Positifs

  • Des décors et des vaisseaux magnifiques
  • Des races au gameplay varié
  • Personnalisation des vaisseaux
  • Beaucoup à assimiler au départ, mais simple de prise en main
  • Une campagne sympathique, mais pas folle

Points Négatifs

  • IA et Pathfinding à la ramasse
  • Légèrement bugué
  • Races pas équilibrées
  • On tourne vite en rond
  • Des vaisseaux qui font un peu ce qu'ils veulent

Score
Note de la rédaction
Note des joueurs
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Gameplay
5.8
Graphismes
7.5
Ambiance
6.6
Scénario
7.2
Durée de vie
7.0
Avis du Rédacteur

Un jeu qui avait un grand potentiel mais qui ne sera finalement que pour les fans de l'univers Warhammer et de STR.

6.7
Note de la rédaction
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Cela fait un moment que l’on attend Battlefleet Gothic : Armada et il est enfin entre nos mains. Le STR de Tindalos qui se situe dans l’univers de Warhammer 40k aura eu bien du mal à sortir, ayant déjà eu un mois de report. Néanmoins, même si il aura su se faire attendre, il est enfin là et on le découvre avec plaisir, du moins au départ.

On sait à quoi s’attendre quand on arrive dans l’univers Warhammer, comme d’habitude une force maléfique ennemi à l’empereur est en route et il va falloir agir contre. Le système Gothic doit faire face au grand ennemi : Abaddon, un être qui a décidé de rejoindre les forces du Chaos pour nous en mettre plein la vue. Et bien évidemment, le chaos ne désire qu’une chose anéantir l’univers et surtout l’empereur.
Nous incarnons Spire, un tout nouvel amiral sous les ordres du conseil qui nous ordonne d’éliminer les forces du chaos qui arrivent en grand nombres. Bien évidemment, repousser le Chaos n’est pas chose facile et des Xénos se posent aussi dans notre univers pour nous envahir, pour changer.

Les Orks et les Eldars ne sont pas le seul problème, le scénario nous réserve des trahisons ainsi que des gestions diplomatiques, malgré que cela n’aille pas bien loin finalement. Heureusement qu’avec tout cela, le jeu nous offre tout un environnement épique qui nous donne envie de se battre pour l’empereur.

 Déroulement

Pour l'empereur !

Pour l’empereur !

Le jeu se passe en général de la même manière à chaque début de tour, une avancée de scénario, des ennemis qui avancent dans nos territoires pour finir sur nos choix à nous. Dans ces choix, nous avons tout simplement le lieu à défendre/attaquer défini par un objectif. Malheureusement, au bout de 10 heures de jeu on trouvera vite que le jeu tourne en rond pour ne pas dire redondant. Il y a beaucoup à assimiler au début du jeu et la phase découverte est sûrement la meilleure partie du jeu. Il est d’ailleurs dommage de voir que les objectifs définis ne sont pas bien nombreux (6) et que l’environnement, bien que magnifique, nous donne aussi l’impression de tourner en rond.

Bien que l’on passera des bons moments sur certaines missions, il est dommage de voir que certains détails gâchent notre expérience de jeu. Par exemple, le fait que nos vaisseaux soient des « danseuses » qui galèrent quelques peu à rattraper des ennemis et qui ont tendance à fuir le combat quand ils doivent se tourner autour pour tirer sur l’autre. On ne pourra d’ailleurs pas forcément utiliser toutes nos ressources de peur d’avoir besoin d’une compétence à un moment critique ce qui, si on échoue, nous forcera à parfois refaire des missions de plus de dix minutes. Le plus frustrant étant sans doute les Eldars qui ne sont pas bien solides, mais possèdent une vitesse folle. On peut être sûr que si un Eldar veut fuir, il le fera sans problème, ce qui poussera à la frustration. Ce qui n’aide pas quand on voit que l’IA est à la ramasse, ce qui reste grandement dommage pour un STR.

Il y a cependant des points positifs à tout cela, comme le terrain qui est généré aléatoirement. A chaque chargement ou rechargement de mission, le terrain change et place différents obstacles ou bonus. Frustrant quand le terrain est à notre désavantage, mais on souffle aussi quand il est à notre avantage. Ce qui est dommage, c’est qu’il faut que l’on soit dans les menus ou sur la carte principal pour pouvoir charger sa partie et avoir un bon setup, il faut donc subir sa partie ou quitter cette dernière, ce qui prend du temps.

 Vaisseaux Danseurs

Je parlais des vaisseaux « danseuses », et bien il faut avouer que le pathfinding est, tout comme l’IA, à la ramasse. Le contrôle des vaisseaux en temps réel n’est pas que plaisir à la vue des tortues que l’on dirige, ce qui rendra certaines situations frustrantes et ridicules. Nous pouvons faire des manœuvres pour sauver la situation (des virages) ou encore accélérer, ce qui nécessite de faire attention à la jauge de gaz. Cela se montrera fort utile contre les orks qui ont tendance à foncer sur tout ce qui bouge et contre les Eldars qui eux ont la fâcheuse manie de tirer des rayons destructeurs. Il faudra d’ailleurs faire attention à bien placer certaines compétences (l’IA réussit quasiment à chaque coup) pour pouvoir gagner facilement nos combats. Heureusement que nous pouvons ralentir le temps pour placer et diriger tout cela.

Les Eldars sont en route... Et IMBA

Les Eldars sont en route… Et IMBA

S’il y a une chose que nous devons reconnaitre, c’est que le système de progression est bien construit. On nous offre un vaisseau « moyen » au départ du scénario, en cadeau pour notre nouveau titre d’amiral. Notre Amiral disposera d’ailleurs d’améliorations au fur et à mesure de ses victoires, ce qui nous débloquera des vaisseaux bien plus grands et puissants. Chaque vaisseau est améliorable, ce qui sera très important arrivé à un certain point du scénario. Il faudra booster les éléments d’attaques et de défenses de nos vaisseaux pour avoir quelque chose d’efficace, mais surtout, il faudra améliorer la maniabilité.

 

 

  Conclusion

Tindalos nous offre ici un jeu de bonne qualité, mais assez modeste. Les développeurs ont mis du cœur à faire ce Battlefleet Gothic : Armada, mais malheureusement de nombreux détails viennent noircir leurs efforts. La découverte du jeu nous offre une superbe expérience, mais tout cela finit par devenir lassant au bout d’une dizaine d’heures de jeu où l’on remarque que l’on tourne en rond. Nous avons pas mal de choses à assimiler, mais pas de panique car il n’y a pas vraiment de micro-gestion, ce qui le rend assez accessible en multijoueurs.  Avec tout ça, la personnalisation est réussie, les vaisseaux sont magnifiques et les décors tout autant. Ce qui est dommage reste le gameplay ou encore l’IA qui ne pourront nous offrir de longues sessions de jeu.
Il est clair que Battlefleet Gothic : Armada ne sera pas une révolution du RTS, mais tout fan de cet univers prendra du plaisir, du moins durant les premières heures.

Prêt à charger

Prêt à charger

À propos du rédacteur
Kuneru

Rédacteur de ZeroPing.FR

Processeur : i5-2500K @3.30GHZ
Carte Mère : MSI P67A-GD55 (révision B3)
Carte Graphique : MSI GTX 660
RAM : Corsair 4*3GB