Cities Skylines
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Simulation, Stratégie
Colossal Order Ltd.
Paradox Interactive
10 mars 2015
Commerciale
- Immersif
- Traduit en français
- Taille des cartes
- Steam Workshop et mods
- Graphismes
- Pathfinding des véhicules
- Info bulle Tweet mal placée
- Pas de saisons
Après avoir été déçu par les derniers jeux similaires, Cities Skylines sort des sentiers battus pour nous proposer enfin un jeu digne de ce nom. Développé par Colossal Order Ltd. et édité par Paradox Interactive, c’est un must-have dans le genre city builder.
Démarrage
Ce qui est à remarquer c’est que l’on a accès au Steam Workshop dans les menus et que par conséquent les Mods entrent en compte. Aussi, lorsqu’on lance sa première partie on a le choix entre 9 cartes différentes qui nous proposent diverses ressources accessibles et l’emplacement de notre future ville.
Gameplay
Cities : Skylines est facile d’accès et très abordable pour un débutant. L’interface est claire et on peut aller plus loin en cherchant des outils plus poussés au fil de la partie.
Tout joueur devra commencer par créer une route qui reliera sa ville au grand axe routier pré-existant. Ensuite, comme on en a l’habitude il s’agit de placer les quartiers : résidentiels, industriels et commerciaux. S’en suit alors la gestion des ressources primaires avec l’eau et l’électricité ; il faut gérer les stations de pompages et d’épurations d’un côté avec les stations électriques et les poteaux qui relient l’énergie dans toute la ville. Un panel à notre disposition permet de faire basculer la carte en mode « ressources » afin de contrôler quelle partie de la ville a accès à quoi.
Les routes vont constituer un point essentiel dans le développement de la ville et les quartiers ne sont constructibles qu’aux abords de celles-ci. Vous l’aurez donc vite compris, il faut agencer du mieux possible les routes pour qu’il y ait une circulation optimale. D’ailleurs, qu’on se le dise, les embouteillages seront votre bête noire. Ne vous affolez pas si vous voyez votre population souffrir du manque de soin, c’est que les ambulances (ou services funéraire, médecins, pompiers etc) sont coincés dans la circulation ! Il faut donc concevoir des quartiers résidentiels reliés au reste pour que chacune des habitations puisse se développer en toute quiétude.
C’est en forgeant que l’on devient forgeron… et oui au plus votre ville est prospère au plus vous débloquez de nouveaux services. Ainsi, vous aurez la possibilité de soigner les malades grâces aux hôpitaux et cliniques, envoyer les défunts aux cimetières grâce aux services funéraires et aux corbillards.
La micro gestion ne se fait sentir qu’en ayant une base saine qui permet le développement durable. La création de quartiers gérables indépendamment les uns des autres s’obtient assez facilement mais reste agréable.
Les petits plus
Cities : Skylines permet aux moddeurs fous de s’en donner à cœur joie, certains se sont même amusés à reproduire la carte de GTA V… Votre créativité est votre limite. Aussi, vous pouvez vous amuser en paramétrant votre partie pour avoir de l’argent infini, débloquer tous les bâtiments dès le début (!Rosebud) ou pour ceux qui n’ont pas froid aux yeux passer en mode hardcore.
En jeu, vous aurez accès à un panel politique pour mener à bien l’évolution des quartiers de votre choix. Les quartiers peuvent avoir des politiques internes complètement différentes comme l’interdiction de fumée ou des restrictions budgétaires. En soit, vous avez le pouvoir de rendre une rue non fumeur si vous le souhaitez !
Aussi, il existe un petit onglet Twitter qui « pop » de temps en temps pour nous donner des nouvelles en temps réel de ce qu’il se passe dans la ville.
Dernier point non négligeable, la taille de la carte est immense. On peut, petit à petit acheter des parcelles de terrain pour s’agrandir, et ce, de façon assez impressionnante. On a donc le loisir de faire une ville à notre image sans restriction de place.
Conclusion
Cities : Skylines est assez bluffant, il faut reconnaître qu’il en a sous le capot et que le contenu, de la part des mods, est illimité. On retrouve a chaque nouvelle partie le plaisir de recommencer pour parfaire ses erreurs et pourquoi pas changer d’environnement. Un jeu ludique, captivant et immersif dont on ne se lasse pas.