Deus Ex : Mankind Divided

Dans un futur où les augmentations permettent de sauver des vies, mais aussi de créer des surhommes. Est-ce que les hommes engendrés par ces améliorations sont-ils toujours humains ?

Tu veux ma photo ?

Alors que Jensen vient de sauver l’humanité d’un plan visant à faire en sorte que tous les augmentés commettent des actes de violences forcés à cause d’une puce, les problèmes ne font que commencer. En effet, suite à cet incident majeur, les humains non augmentés ont commencé à avoir peur des augmentés.

Résultat de cette peur, une ségrégation raciale entre humains normaux, et augmentés (appelés aussi les câblés). Malheureusement, ceci ne s’arrête pas là, et des plans bien plus machiavéliques se cachent derrière ce conflit.

Chut !!!

Encore une fois, nous incarnons l’agent Jensen. Après avoir quitté le service d’ordre de Sarif, il a rejoint la TF29. C’est donc dans un groupe d’intervention tenu secret que vous évoluez, mais rien n’est jamais simple. Heureusement, Jensen dispose de ses augmentations et plus encore pour se sortir du pétrin.

Comme à son habitude Deus Ex vous propose une totale liberté dans votre approche. Bien que l’approche furtive soit quand même favorisée. Pour se faire, on reprend un gameplay assez classique de FPS avec un système de couverture maintenant éprouvé.

Je suis bugué ?!

Pour ce qui est de vos augmentations, encore une fois il faudra les améliorer au fil du temps pour les récupérer. Mais, très vite on apprend qu’il y a dans notre corps des améliorations que nous ne connaissons pas, et qui semblent avoir été installées à notre insu. Bien que celles-ci soient installées de façon très sommaires.

Bien évidemment, la présence de ces nouvelles améliorations surpuissantes n’est pas sans conséquence. En effet, l’activation de l’une d’entre elle déséquilibre votre système, et pour compenser il faudra désactiver des compétences de façon définitives, donc faites bien vos choix si vous êtes du genre à rusher vos quêtes principales sans jeter un coup d’œil aux secondaires.

bienvenue à Prague

Pour ce qui est du jeu, il se présente comme un open world. Néanmoins cet open world est limité et offre des zones restreintes ce qui n’est pas forcement négatif car des zones plus grandes pourraient s’avérer beaucoup plus ennuyeuses. L’avantage principal de ce système vient du fait que l’on peut appréhender les missions comme on le souhaite, mais aussi de pouvoir faire des missions secondaires, des découvertes, et autres objectifs qui apportent leurs lots de récompenses.

Le gros problème de l’open world de Deus Ex vient de certaines zones comme Prague qui sont morcelées ce qui oblige le joueur à prendre un métro qui se permet un temps de chargement qui peu parfois être lourd quand il faut faire des aller retour d’autant qu’ils sont à mon sens plutôt longs compte tenu de leur utilité. Effectivement, il n’y a rien à voir dessus à part Jensen debout qui regarde les gens.

L’autre souci de ce monde vient de l’IA de vos ennemis. Bien que celle-ci soit plutôt correcte dans l’ensemble, elle s’avère stupide, ou toute puissante par moment. Effectivement, sauter dans une conduite d’aération devant un de vos ennemis suffit à le semer, et au contraire par moment ne pas bouger derrière un mur vous gratifie d’une pluie de balle venues de nulle part.

Bien qu’il ne soit pas parfait, on peut attribuer un bon point à Deus Ex pour l’ambiance générale. Effectivement, on se rend compte très vite que le monde qui nous entoure est vivant. Les boucles de dialogues sont peu perceptibles sauf en restant en face d’un pnj à écouter tous ses dialogues. Les réactions des pnj est vraisemblable malgré quelques trucs étranges, et les villes sont bien animées. On peut notamment souligner l’audio. Il est rare de ne pas avoir une impression de studio dans les bruits ambiants d’un jeu open world, mais dans Deus Ex cette impression est quasi inexistante ce qui est un plus pour l’immersion.

De plus la myriade de recoins à explorer, d’ordinateurs à cracker donne vraiment une profondeur au titre. En effet chaque PC contient des e-mails contenant des petites histoires du quotidien appartenant au propriétaire de l’ordinateur.

Le seul point un peu moins positif sur l’histoire vient des dialogues. Certains doublages ne font pas vrais, et c’est dommage car ils représentent une part importante du titre.

Deus Ex : Mankind Divided comme le volet précédent, met l’histoire en avant, et on s’en aperçoit vite avec la possibilité de visionner une vidéo de 12 minutes qui résume les évènements de l’épisode précédent qui est directement lié à celui-là.

De plus, il ne cache pas son ambition première qui est de proposer un univers construit, « réaliste » et profond ce qui est une plus-value pour le jeu.

Pour finir avec les bons points, on peut aussi mettre en avant le gameplay qui est très ouvert permettant plusieurs approches possibles. De plus le système d’amélioration est lui toujours aussi bien fait.

Maintenant, pour les points qui fâchent. Le plus gros à mon sens vient des chargements réguliers, et assez longs. De plus, la barre de chargement reste figée avant d’augmenter d’un coup ce qui renforce encore cette impression de lenteur. On peut aussi citer l’IA qui par moment devient soit stupide, soit omnisciente.