DOOM

DOOM fait son retour avec tout ce qui lui incombe à savoir de l’ultra violence, et du gore à tous les étages, une recette qui a toujours fait le succès de la série.

Satan, tu viens, je t’invoque !!!

Alors que vous vous réveillez difficilement sur un autel macabre, vous vous retrouvez encerclés de monstres démoniaques, mais heureusement vous vous libérez très vite de vos chaines, et trouvez une arme.

Vous vous retrouvez donc avec un pistolet dans une sorte de base envahie de monstres démoniaques, et sans grande information sur la situation. Heureusement, très vite et avec l’aide d’une IA, vous pouvez faire le point sur ce qui est en train de se passer.

Bien évidemment, il vous incombe de régler ce petit problème d’invasion, avant qu’ils ne se répandent à travers toute la galaxie. Il est évident, que cette histoire est plus un prétexte à dézinguer du mob étant donné son scénario vu et revu. Malgré tout, le déroulement du scénario reste correct.

Un petit Steak ?

Effectivement, si le scénario n’est pas le point fort de doom, son côté gore et violent est mis en avant comme dans les précédents épisodes. Dans ce dernier volet, on oublie totalement la subtilité pour entrer dans un défouloir où le sang et les morceaux de chair sont monnaie courante.

Ce côté gore est particulièrement présent dans le mode solo. De plus, le gameplay du solo possède quelques différences avec le gameplay multi. La première, qui n’est pas la moins déroutante, est l’impossibilité de recharger une arme. Effectivement, vous ne disposez que d’un seul chargeur. Il faudra donc trouver des munitions afin de pouvoir tirer tout au long du jeu.

Euh… C’est par où?

L’autre grosse différence vient de la présence de la tronçonneuse. Cette arme peu conventionnelle permet de déchiqueter vos ennemis tout en y récupérant des munitions. Malheureusement, elle dispose que de peu de carburant, et ne peut être utilisée qu’un nombre limité de fois.

Malgré tout cela, le solo reste banal et ne propose pas de réelle nouveauté. On retrouve comme dans beaucoup de jeux la possibilité d’améliorer son personnage via son armure, où ses armes via des modes. De plus, on dispose d’une carte 3D difficile à lire.

On apprécie tout de même la taille des cartes du solo, ainsi que la présence d’objets à collectionner et les défis afin de proposer un peu plus aux joueurs. De plus, les modes de difficultés sont bien équilibrés.

Mars, et ses plages de sable rouge

Une chose est sûre dans DOOM, et particulièrement dans ce dernier titre, c’est que le rouge est la couleur prépondérante du titre. Entre les démons, le sang, et le sable rouge de la planète mars, le jeu offre une palette de couleurs très chaude et peu variée.

Les décors sont soignés, chaque ennemi est bien travaillé est très typé, les rendant très reconnaissable même au loin. L’ambiance sonore est quant à elle très travaillée et offre une très bonne expérience de jeu en solo.

Par contre, on a l’impression que ces détails s’estompent dans les modes multi joueurs. Effectivement, bien que le module de joueurs offre une personnalisation très poussée, les maps et leurs décors sont beaucoup plus simples, et beaucoup moins graphique que les décors du solo.

aie !!!

Le multi quant à lui est moins tourné vers l’effusion de sang. On y retrouve six modes de jeu. Trois de ces modes sont plutôt classiques, avec de la domination, du match à mort par équipe, et de l’arène de clan. Les trois autres modes sont un peu plus atypiques et beaucoup plus intéressants.

Il y a le mode moisson d’âme. Dans ce mode, il faudra tuer les ennemis, et récupérer leurs âmes. Bien que déjà présents dans certains jeux, il resta assez peu représenté. De plus, dans DOOM, il est possible pour le joueur qui le trouve d’incarner un démon. Ce dernier donne un avantage certain à son équipe.

Le mode sentiers de la guerre quant à lui consiste à prendre une zone mobile et à la faire avancer. Ce mode est peut-être l’un des moins joué sur DOOM. Par conséquent, il est difficile de trouver des joueurs, et on se retrouve la plupart du temps en un contre un.

Le dernier mode est le mode freeze. Ce dernier, est celui qui sort le plus de l’ordinaire. Il faudra geler les ennemis en leur infligeant des dégâts tout en dégelant ses coéquipiers afin de ne pas perdre le match.

Je suis fashion (victime)

Malgré ce nombre de modes assez conséquent, il est parfois long de trouver des adversaires, et le match making n’est pas forcément optimal. On se retrouve souvent avec des joueurs beaucoup plus HL que soi, et il arrive qu’entre deux parties si l’un des joueurs quitte la partie la recherche de match puisse durer de longues minutes. De plus, certains modes de jeux sont très peu joués comme le mode sentiers de la guerre, et d’autres modes sont beaucoup joués comme le mode matchs à mort en équipe.

Malgré tout, on apprécie la possibilité de personnalisation en mode multi joueurs. Effectivement, en plus de pouvoir personnaliser son kit d’armes, il est possible de personnaliser l’apparence de son armure, les provocations qui permettent notamment en fin de match de se moquer des autres joueurs lorsqu’on est dans le top trois, mais aussi le camouflage et les couleurs des armes. Bien évidemment tout est à débloquer durant les parties.

Un trou par là…

Malgré un multijoueur correct, avec un contenu raisonnable, le jeu propose un dernier mode s’intitulant snapmap. Les snapmaps sont des modes créés par les joueurs. Quand on est dans le mode snapmap, il est possible de jouer à des modes de jeu en coopération, ou de créer ses propres snapmaps.

Dans l’ensemble, le système de création est simple et efficace. Il ne permet pas de créer des maps totalement innovantes puisqu’il propose d’assembler des morceaux de map les uns avec les autres. Par contre, le style de jeu est fortement personnalisable. On peut trouver notamment des modes de survie en arène, des modes d’escortes, et même des modes pour faire la musique.

Cette partie du titre offre une réelle valeur ajoutée au jeu en proposant aux joueurs d’augmenter considérablement l’intérêt du jeu et sa durée de vie en proposant une approche très communautaire.

Le renouveau de DOOM propose une expérience très proche des précédents volés, malheureusement, il joue la sécurité en gardant un gameplay quasi-identique. On aurait apprécié un peu plus de nouveautés, et de prise de risque notamment sur le solo qui reste très classique.

On regrettera aussi le matchmaking qui a tendance à prendre beaucoup de temps et qui remplace difficilement les joueurs qui partent entre deux parties.

On apprécie particulièrement le mode snapmap qui offre une vision communautaire sur le titre et permet de rallonger sensiblement sa durée de vie. De plus, le jeu offre de beaux graphismes avec une ambiance macabre omniprésente.

DOOM reste donc un titre correct. Sans réellement se démarquer des autres Fast FPS, il offre un jeu d’une bonne qualité graphique avec un gameplay fluide et nerveux.