Dungeons Defenders

Que de retard en ces périodes de fêtes, et donc nous allons rattraper tout cela. Pour commencer en beauté, bonne année à tous afin de commencer sur de bonnes bases.

Donc, nous allons revenir à notre sujet principal qui est la présentation de Dungeon defenders. Pour tous ceux qui auraient raté cet ovni, nous allons faire un petit résumé, pour faire simple, c’est un mélange entre un beat them all, un tower défense, et du grand n’importe quoi.

Le gameplay

Le Gameplay du jeu est relativement simple. Les joueurs doivent faire face à des vagues de mobs successifs, qui deviennent de plus en plus forts, et de plus en plus de mobs au fur et à mesure que les vagues se succèdent.

Pour se défendre, on pourra être 4 au maximum à coopérer au travers de 4 champions différents afin de repousser les hordes de ces infâmes bêtes, et pour les exterminer, on pourra donc incarner un archer, un guerrier, un magicien et un moine (chauve bien sûr). Mais ce n’est pas fini, ces héros pourront après s’être armé de courage, et d’un pantalon pour le guerrier, utiliser différents dispositif de défense ou tout simplement leurs propres pouvoirs pour défendre leurs cristaux.

Les personnages

Comme je le disais, nous avons accès à 4 personnages (et même maintenant de 8 avec le DLC) qui sont différents (sachant que ceux du DLC sont une reprise des premiers avec une petite différence sur leurs compétences personnelles).

Le guerrier

Joyeux barbare n’ayant pas trouvé de bas à sa mesure, substitut cette absence de pudeur par sa force, et euh… ah oui, sa force. Et oui en effet le guerrier est un farouche combattant au corps à corps, armé soit d’épée monstrueuses, de hache gargantuesque, de trique hors norme (ne voyez pas là un jeu de mot qui serait hors de propos hein ? Enfin dans le doute, une grosse massue).

Pour l’assister dans sa mission, il pourra aussi poser des défenses physiques telles que baliste, mur à pique, canon à boulet (et je peux vous dire que y’en a des cartouches) afin de repousser les opposants.

Le magicien

Pouvant sentir les flux magiques (même si l’odeur de l’ogre les masquent un peu), le magicien caché dans sa robe et protégé sous son grand chapeau se sert de sorts puissants afin d’exterminer toute forme de vie ennemie.

Bien sûr il pourra utiliser ses forces magiques afin d’invoquer de puissantes tours de défense pouvant faire crouler les ennemis sous des boules de feu, ou des chaînes d’éclairs.

Le moine

Ben oui faut bien apaiser son âme après tout ce sang versé, à une exception près que le moine est un fort combattant, plus spécialiste de l’étripage de mobs à coup d’arme d’hast ou de bâton que d’une prière réparatrice.

Malgré tout, il reste un bon soutien grâce à divers auras de protection, de soins, et même offensive.

Le chasseur

Et pour finir le meilleur, l’unique, l’inimitable, le chasseur (non non, je ne dis pas ça parce que c’est ce que j’ai le plus joué *regarde en l’air en sifflotant*). Eh oui grand combattant à distance, ayant pour spécialité d’harceler les ennemis à coup de, ben de plein de chose en fait, car entre les fusils, arbalètes, baster et autres armes complètement indescriptibles qu’on ne citera pas.

Et comme tout chasseur qui se respecte, ses défenses consistent à poser des pièges incendiaires, ralentissant… (chacun rallié à un élément).

Déroulement

Les joueurs (le mieux étant de profiter du jeu avec des amis) se retrouvent donc à la taverne de l’hôte de la partie car il n’y a pas de serveur hébergé via des locations souvent coûteuses, ce qui est un bon point. Dans cette même taverne, vous pourrez découvrir quelques éléments quelque peu asynchrones avec le jeu comme une caméra de surveillance (non je ne dirais pas où elle est), un marchand avec la possibilité de mettre des objets en vente, et du cristal qui vous permettra d’accéder aux missions.

Là, un large choix s’offre à nous, sous divers style de jeu. Afin de débloquer des niveaux, il faudra les faire de façon normale, c’est à dire avec un nombre de vague défini, dans la difficulté souhaité qui sont aux nombres de 4 (facile, normal, hard et dément), la diversité des décors, et la différence de stratégie de défense entre tous est bien articulé, ce qui oblige à chaque map de changer de fusil d’épaule.

En résumé chaque classe est très bien pensée, et le joueur pourra se tourner soit vers ses pièges, soit vers ses attaques, ou tout simplement un mix des deux. Les 4 nouveaux champions n’ajoutent pas vraiment de supplément, mais cela reste agréable d’avoir le choix de la gueule de son perso en plus des quelques skins contenus dans les divers DLC.

Ce mode normal s’accompagne de 2 petites variantes, la 1ere qui est un classique de ce style de jeu, est tout simplement un mode survie, donc aucune limite de vagues si ce n’est votre limite au niveau de votre personnage, de votre stuff, ou tout simplement de vous-même. Il faut avouer que même si ce mode reste très rentable en expérience et objet looté, il est malgré tout très vite très répétitif et ennuyeux, notamment vers la 16eme vague qui est de plusieurs milliers de mob et qui dure un temps interminable.

Et pour finir le mode stratégie, qui bloque certaines fonctions notamment celle de réparer les pièges, donc il faut jouer avec leurs améliorations afin de ne pas les perdre trop vite.

Après, comme dit juste au-dessus, les pièges et défenses peuvent être améliorés en cours de partie, et vos personnages peuvent évoluer en niveau afin de gagner quelques statistiques, et leurs compétences.

Une fois de plus, ceci est une bonne idée, car cela permet au joueur de s’adapter rapidement et facilement à ses compétences.

Habillage

Le jeu en lui même est relativement beau avec un léger shell-shading, la patte graphique y est relativement personnelle, avec certes une exagération des traits renforcé par le shell-shading, mais en gardant des couleurs plus sobres qu’un jeu entièrement cartoon, on a un bon équilibre. Il reste néanmoins quand même très coloré.

Pour ce qui est du design des personnages, il est sympathique avec des champions quand même relativement ridicules soit via leurs tenues, leurs voix, ou tout simplement leurs tailles.

Pour ce qui est de tout l’habillage menu, à mon goût il y en a trop, les menus sont trop garnis de froufrou en tout genre, mais reste relativement accessible. On assiste aussi à quelques bugs de ces menus notamment quand on veut rejoindre un ami qui a verrouillé sa partie sauf aux amis, et qu’on se retrouve éjecté de cette même partie.

Conclusion

Pour en finir avec ce jeu, on a là un résultat mitigé, certes plus tinté par ses points positifs. Car il faut savoir que le jeu peut s’acheter aussi bien à l’unité que par pack de 4 avec une ristourne sur Steam, il est à la fois bien pensé, jouissif à plusieurs, mais malheureusement il devient vite répétitif.

On peut souligner la présence néanmoins d’un bon nombre de cartes et de différents modes et difficulté qui enrichissent son contenu. De plus, les développeurs sont relativement actifs sur les DLC même si ceux-ci sont souvent relativement petits en terme de contenu additionnel.