Enemy Front
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Action
CI Games
CI Games
10 juin 2014
Commerciale
- Les écrans de chargements
- Bullet time
- Le sujet "Insurrection de Varsovie"
- Possibilité de lancer un serveur dédié
- Les graphismes
- Les cinématiques pixélisées
- N'assume pas son orientation infiltration
- Durée de vie très courte
- Multijoueur Vide
Alors que la tendance s’était calmée par un manque d’intérêt des joueurs, c’est avec un OVNI sur la seconde guerre mondiale que nous revient City Interactive. Ce Enemy Front est en conséquence un pari risqué, mais est-ce qu’il va payer?
Histoire
Bonne nouvelle, pour une fois le jeu ne traite pas d’un militaire américain pouvant éliminer une armée de Nazis à lui tout seul, mais on n’en reste pas loin quand même.
Vous incarnez donc un journaliste américain qui après avoir vécu la libération de la France est allé se perdre à Varsovie en pleine insurrection (ND Blood : C’est Kelkun en fait le journaliste américain).
Vous allez donc suivre la résistance polonaise au travers de plusieurs missions, et voir l’évolution dudit journaliste de simple rédacteur à une machine de guerre sans pitié.
On retrouve malheureusement le côté américain surhumain étant donné que notre journaliste devient une véritable machine de guerre, le tout en suivant une histoire qui reste dans l’ensemble banale.
Gameplay
Enemy Front se présente comme un FPS, en partie d’infiltration, avec un monde semi ouvert, mais cela reste une façade car beaucoup de mécanismes de gameplay sont inexistants, ou inopérants, notamment le coté infiltration qui souffre de lourd défauts, mais nous y reviendrons.
Pour ce qui est des missions. Bien que l’on ait la possibilité de quelques rares choix, on se retrouve à remplir les objectifs avec des choix que l’on n’a pas fait, et on ne sent pas forcément l’impact qu’ils ont eu sur l’aventure.
De plus, on s’aperçoit rapidement que le jeu se limite à du couloir, et bien que l’on puisse trouver par hasard des zones de tags, celles-ci ne rapportent apparemment rien.
Passons donc maintenant à cette fameuse approche infiltration. C’est après plusieurs tentatives infructueuses, que j’ai abandonné tout espoir de finesse car plusieurs problèmes s’opposent à ce type de gameplay. Le premier étant que les ennemis se regardent tous, et surtout ne bougent quasiment pas.
Histoire de compléter le tableau, CI nous offre la possibilité d’utiliser des pierres afin d’attirer les ennemis. Sur le papier sa semble bien, cependant il faudrait que ça fonctionne. On notera soit l’absence totale de réaction des soldats ceci même en lançant la pierre directement sur lui (aucune consistance de la pierre), soit l’opposé, c’est à dire que tous les soldats de la map vont venir, ou alors le soldat va se diriger directement dans votre direction, et non pas vers le point de chute de la pierre.
En conséquence, on se retrouve à foncer tête baissée avec les plus grosses armes que l’on peut trouver ce qui n’est pas forcément dans l’esprit du jeu proposé.
Pour le reste, on reste classique avec tous les codes du FPS. Je pense tout de même qu’à la vue de l’orientation un peu infiltration de certaines missions, il manque la position « couchée », et peut être un peu plus d’armes silencieuses.
De plus, l’IA est complètement à la ramasse, par moment elle est capable de voir à travers les murs, et à d’autres moments, elle reste dubitative devant la mort d’un de ses congénères, dommage que ce défaut perdure d’autant qu’il été présent déjà dans d’autres jeux City Interactive.
Graphisme
Dès que le jeu démarre, on se dit chouette, je vais en prendre plein les yeux, et pour cause, en gros au milieu de l’écran est inscrit « CryEngine 3 » qui rappelons-le fait tourner les Crysis par exemple, et là c’est le drame.
Commençons par les cinématiques, celle-ci sont tout simplement floues, pleines de pixels, et pas forcément très agréables à regarder. Pourtant le jeu ne souffre pas à ce point de ces défauts, il est donc plutôt étrange de voir des cinématiques moins belles que le jeu.
Le jeu en lui-même reste d’une qualité correcte, mais il souffre d’une baisse de frame rate qui est incohérente au vue de la qualité générale du titre.
Par contre, comme à son habitude, City Interactive nous offre de beaux bullet time toujours aussi réussis.
Conclusion
Bien que le sujet soit vu et revu, le choix de l’insurrection de Varsovie était judicieux, de plus le fait de raconter l’histoire au cour d’un programme radio animé par le personnage que vous incarnez est en soit une bonne idée qui n’a pas été assez poussée.
Malheureusement, après une mise en bouche plutôt prometteuse au travers d’une cinématique qui démarre l’histoire à la perfection, le jeu est fade, et il ne donne pas envie de s’y attarder.
La plupart des cinématiques sont floues, ce qui donne envie de les passer. Les phases de jeux sont peu jouissives à cause d’une IA mal calibré qui rend le bourrinage facile, et rend l’infiltration quasi impossible.
On se retrouve en conséquence avec un titre qui fait un bond en arrière alors que City Interactive avait sorti un Sniper Ghost Warrior 2 d’une qualité assez correcte.