FIFA 15
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Sport
EA Sports
Electronic Arts
26 septembre 2014
Commerciale
- L'ambiance dans les stades est bien présente
- Les ralentis sont chouettes
- Super tracklist (musiques)
- Toutes les licences importantes (sauf Champions League et Europa League)
- La physique du ballon a été largement améliorée
- Interface au top
- Le mode Ultimate Team évidemment
- FIFA ça reste fun, surtout à plusieurs
- L'émotion des joueurs n'apporte quasiment rien, pire, ils deviennent effrayants plutôt qu'énervés ou tristes
- Chocs irréalistes
- Courses un poil "robotiques"
- Commentaires très mauvais et à côté de la plaque
- Les joueurs moins célèbres sont méconnaissables
- Les gardiens sont très forts, et en même temps peuvent faire des ratés énormes
- Certains tricks fonctionnent bien quelque soit la difficulté de l'IA
- Pas de véritables nouveautés...
FIFA… Une religion pratiquée par des millions de personnes depuis des années, qui attendent ce jeu comme le messie. Il est sans doute l’un des jeux qui divisent le plus, à cause du football -sport le plus adoré de la planète mais aussi le plus détesté- d’une part, mais surtout et c’est plutôt de cela qu’il va s’agir pendant ce test : des évolutions apportées à chaque FIFA lors ces trois dernières années. Beaucoup se plaignent ou arrêtent d’y jouer, mais sans véritable jeu de secours pour le moment, ce FIFA 15 se dresse devant nous, une fois de plus sûr de sa force.
Les nouveautés de ce FIFA 15
On ne va pas se mentir il n’y en a pas des tonnes. On aurait même pu se passer de certaines, mais tout n’est pas à jeter rassurez-vous. L’intention des développeurs était louable, rendre un peu dignité à ces gardiens qui se prennent des buts comme on enfile des perles. Sur le papier c’est génial en tout cas, parce qu’en pratique c’est autre chose. Déjà qu’ils avaient des réactions un peu étranges lors des derniers opus, maintenant ils arrêtent presque toutes les frappes de loin et dès qu’on se rapproche de lui il y a de fortes chances qu’il se troue. Et je ne parle pas des des corners et des cafouillages qui suivent. Clairement, leurs réactions ne sont pas du tout naturelles et EA aurait mieux fait de passer sous silence cette modification plutôt que d’en faire un argument de vente…
Deuxième point noir : l’émotion des joueurs. Là aussi c’était intéressant sur le papier, malheureusement les visages se retrouvent très vite dénués de sens voire effrayants. Quand un joueur rate un tir, on voit qu’il est déçu ou énervé, mais c’est simplement une interprétation parce qu’en réalité si vous faîtes la même tête j’appelle directement le dentiste pour signaler une forte douleur aux dents ou la police pour agression envers la pelouse. Par contre, les devs ont enfin mis le paquet sur l’ambiance et l’intensité des matchs. Les actions sont plus rapides, le public est chaud bouillant, les ralentis immersifs et les réactions entre joueurs plus nombreuses qu’auparavant. Vous pouvez admirer quelques uns de ces points positifs pendant cette courte vidéo.
On peut aussi souligner la modélisation des stades de Barclays Premier League (division anglaise) ainsi que celle de 200 joueurs évoluant dans ce championnat. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser que certains sont encore méconnaissables. Sans faire la modélisation avec un logiciel poussé parce que ça doit coûter beaucoup d’argent, il devrait être possible depuis le temps de faire en sorte que plus de trois équipes par championnat aient droit à des visages dignes de ce nom, parce qu’une coiffure + une couleur de peau c’était ok sur FIFA 06, maintenant c’est moins compréhensible.
Les développeurs ont par contre rendu les interfaces beaucoup plus pratiques, surtout au niveau de la gestion d’équipe et des dispositifs de jeu. Le mode carrière lui aussi a eu droit à son petit coup de peinture avec des transferts plus réalistes et plus intéressants. On est quand même encore loin de gérer réellement un club, il serait intéressant de rajouter une dimension économique, comme c’était le cas dans les FIFA d’il y a sept ou huit ans.
Parmi les plus petites nouveautés, on remarque que les crampons laissent désormais des traces sur la pelouse pendant tout le match, que les maillots se salissent et qu’un système de prêt de joueurs est apparu dans le mode de jeu Ultimate Team. Maintenant on va parler de ce qui fâche vraiment…
Ce qui n’a malheureusement pas changé
Depuis l’arrivée du fameux « Impact Engine » sur FIFA 12, combien de vidéos a-t-on pu voir montrant des joueurs tombant au sol de manière humoristique ? (comprenez irréaliste) Et bien malheureusement ce n’est pas l’heure de la révolution, attendez-vous encore cette année à voir des buts gags après une partie de saute-moutons ou même une partie d’autre chose dans la surface de réparation. Les chocs sur les tacles notamment cassent le côté réaliste et immersif que recherche FIFA.
L’arbitrage est encore pire cette année : les hors-jeux sont sifflés 4 à 5 secondes plus tard, les avantages sont laissés quand il n’y a rien à faire, l’arbitre siffle faute quand vous foncez au but adverse, les cartons rouges tombent pour une poussette, les pénaltys omniprésents lors de la demo ont maintenant complètement disparus : Sachez-le, si vous voulez vous défouler en faisant quelques attentats, foncez dans la surface les arbitres sont cools. On savait que l’arbitrage était contesté en Ligue 1 mais visiblement FIFA a voulu leur faire de la concurrence.
Et le meilleur pour la fin… les commentaires. Bon déjà que le duo Mathoux/Sauzée nous épuisait depuis des années, ils ont cette année décidé de laisser quelques phrases de l’année dernière : j’ai eu droit à une référence à la finale de Ligue des Champions où Dortmund était présent, en 2013… Je ne parle pas des problèmes de myopie de nos deux amis car les 2-0 se transforment régulièrement en 3-0, et les 4-0 en 5-0. Ils ont même osé, lors d’un match AS Roma-Real Madrid, de nous parler de « la magnifique équipe de la Lazio qui mène au score ». Je savais que les deux équipes italiennes jouaient dans le même stade, mais j’ignorai qu’ils pouvaient jouer dans la même équipe. D’énormes progrès sont à faire à ce niveau, et repartir de zéro en prenant de vrais commentateurs de football serait sans doute la meilleure des idées.
Les qualités habituelles
Et après tout cette énumération de défauts, je suis capable de vous affirmer que FIFA 15 reste un très bon jeu. Bon il est clair qu’il ne plaira pas à tout le monde mais après tout un jeu, c’est fait pour s’amuser non ? Et bien vous ne trouverez pas plus fun sur le marché surtout en multijoueur local. Je n’en ai pas encore parlé, mais cette année encore la bande-son est de qualité et fera l’unanimité ou presque. Les modes de jeux habituels comme Carrière, Compétitions, Saisons en ligne et bien évidemment Ultimate Team (FUT) sont présents au grand bonheur de tous. On espère quand même qu’EA a une ou plusieurs idées pour l’année prochaine car les nouveautés se sont faîtes rares lors des derniers opus et que même graphiquement maintenant, on est loin de la perfection.
Et je rajouterai pour finir que faire un test sur FIFA 15 sans parler de PES c’est la classe !