GRID Autosport
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Course
Codemasters Racing
Codemasters
26 juin 2014
Commerciale
- Conduite jouissive et excellents graphismes
- La diversité avec les 5 types de courses
- Le multijoueur, et les efforts fait pour le rendre agréable par rapport à GRID 2
- La présence de l'écran splitté
- Le retour de circuits mythiques
- Les collisions et les dégâts sont réussis
- L'ambiance sonore
- Mode carrière efficace mais sans prise de risque, on enchaîne les courses
- La vue cockpit, pourquoi la remettre dans un état pareil ?
- Quelques catégories de voitures inutiles pour le multijoueur
- Les clubs sont une bonne idée mais auraient pu être intégrés directement en jeu
- On ne peut pas être spectateur d'une course en arrivant dans un lobby et on doit le quitter pour acheter une voiture
- L'IA est parfois trop agressive
Un an à peine après la sortie du contesté GRID 2, Autosport n’était pas vraiment attendu par les joueurs et beaucoup craignaient que le temps de développement ait été trop court. Codemasters a pour cet opus décidé de faire marche arrière sur sa licence et de créer la suite spirituelle de Race Driver : GRID (premier du nom donc) sorti en 2008.
Gameplay & Graphismes
Du GRID pur, un mix entre l’arcade et la simulation et le tour est joué. Il faut néanmoins remarquer que le gameplay est plus axé simulation que GRID 2 : on sent vraiment le poids du véhicule, sa puissance, son freinage plus complexe qu’auparavant, les trajectoires en sortie de virage plus exigeantes…
Les développeurs ont également rajouté une nouveauté : l’usure des pneus est présente dans les courses d’endurance -allant de 7 à 10 minutes- l’objectif étant donc de finir premier tout en économisant ses pneumatiques, en s’adaptant aux distances de freinages qui s’allongent et aux sorties de virage où il faudra être moins violent avec le champignon.
L’IA sans être scandaleuse, aurait pu être meilleure : elle est parfois trop agressive, demandant au joueur de recommencer une même course 15 fois pour faire son meilleur temps. On peut aussi noter une énorme différence de difficulté entre une IA « normale » et « difficile ». Sachant qu’il y a même 5 degrés de difficulté, le joueur moyen aura pourtant parfois du mal à trouver le bon dosage plaisir de jeu/challenge.
D’un point de vue graphismes, c’est plutôt très beau, l’ambiance est bonne (surtout de nuit), les collisions sont très réalistes. Même si ce n’est pas une révolution du genre cela reste efficace. La seule chose qui choque c’est le retour de la vue cockpit… C’est vrai qu’elle n’était pas présente dans le précédent opus, mais fallait-il prendre la peine de la remettre dans un état pareil ? On dirait juste un amas de pixels mis devant le visage du conducteur.
Carrière
On reste là dans le très classique, le but étant de faire des courses en chaîne pour remplir les objectifs du sponsor, il n’y a pas de scénario, il faut juste être le plus fort des 5 types de course (touring, endurance, monoplace, voitures modifiées, courses en ville) dans toutes les catégories de véhicules.
A noter que le sponsor impose la voiture avec laquelle vous devrez conduire pendant la saison, cela peut déplaire mais apporte une touche de réalisme et « d’équilibre ».
La durée de vie de ce mode solo est énorme : plusieurs centaines de courses pour en voir le bout, et tout recommencer sous les couleurs de l’équipe Ravenwest, la meilleure équipe de l’univers GRID.
Multijoueur
Et encore un multijoueur réussi pour Codemasters ! Les serveurs sont stables, des efforts ont été fait par rapport à GRID 2 pour « punir » les joueurs cherchant trop le contact : les dégâts (direction, suspension, moteur) sont présents, il faut payer les coups de réparation, et en cas de virage coupé, le véhicule devient intouchable, invisible, empêchant le plus possible certains joueurs de faire des tout-droit ou de freiner sur les échappements du pilote devant lui.
Il existe 6 files de jeu : une pour chaque type de course, et une regroupant les 5 types. Un autre changement a été fait sur ce GRID Autosport : quand vous entrez dans un lobby, vous allez gagner des points en fonction de votre place à chaque course; des points qui seront cumulés et détermineront les positions au départ pour la course suivante. Une idée poussant à rester dans le même accueil et de ne pas rage-quit dès la première course ratée. Sachant qu’être en pole position est un avantage non négligeable sur ce jeu pour prétendre à la victoire finale.
Les défis Racenet sont des courses hebdomadaires, où le but est de comparer ses temps avec les joueurs du monde entier, et de se retrouver parmi les tous meilleurs. Les récompenses en fin de semaine sont conséquentes et le challenge y est intéressant, il m’est arrivé de passer plus d’une heure sur un même défi afin de tout améliorer, un départ, un virage, ou un dépassement.
Dernier point du multijoueur : les clubs. Il est possible de rejoindre ou créer un club avec ses amis, le but suprême étant de marquer psychologiquement vos adversaires, qu’ils aient envie de pleurer ou d’appeler môman à chaque fois qu’ils verront un véhicule avec la peinture de votre club…
Conclusion
GRID Autosport aura réussi son objectif : reconquérir de nombreux joueurs ayant boudé le dernier opus. Le jeu n’est transcendant en aucun point, mais n’a pas de véritable défaut non plus. On peut alors tout simplement louer la conduite plus qu’appréciable, le multijoueur très prenant et la diversité offerte. Le jeu sort à un moment où aucun jeu de course ne s’est imposé et est donc une cible de choix pour tout amateur de vitesse, en attendant les prometteurs The Crew et Project CARS…