Preview/Review

Homefront : The Revolution

par 3 juin 2016
Fiche Technique

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Genre

First Person Shooter

Développeur

Dambuster Studios

Éditeur

Deep Silver

Date de sortie

20 mai 2016

Version

Commerciale

Points Positifs

  • Graphismes
  • Open World
  • Armes et gadgets modulables

Points Négatifs

  • Problème d'optimisation
  • Son lors des révoltes
  • Répétitif
  • Multi anecdotique

Score
Note de la rédaction
Note des joueurs
Noter ici
Gameplay
6.0
4.7
Graphismes
7.5
6.9
Ambiance
5.5
7.3
Durée de vie
6.5
8.4
Avis du Rédacteur

Homefront the revolution n'arrive pas à se démarquer à cause d'un gameplay répétitif, et de gros problèmes d'optimisation.

6.0
Note de la rédaction
6.8
Note des joueurs
2 notes
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La suite de Homefront se dote d’un titre accrocheur pour redorer le blason de cette licence qui est partie d’un mauvais pied avec un premier épisode souvent critiqué.

Independance Day

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Bienvenue dans la résistance

Dans Homefront : The Revolution le joueur incarne un homme faisant ses premiers pas dans la résistance, et pour se faire, il doit rejoindre un contact afin de rejoindre la planque. Malheureusement rien ne se passe comme prévu, vos amis se font abattre, et votre contact se fait capturer.

Heureusement pour vous, vous arrivez tout de même à rejoindre le QG de la résistance afin de vous engager dans la bataille contre l’APC.

L’histoire reste dans la lignée du premier épisode. Celle-ci est relativement bien travaillée avec un fonctionnement au sein de la résistance plausible et viable.

Aux Armes

Changement expresse

Changement express

Après des débuts difficiles dans la résistance, il est temps pour nous de prendre les armes, et d’aider à défaire l’APC. Pour se faire, vous aurez accès à un grand nombre d’accessoires ainsi qu’à plusieurs armes bricolées n’utilisant pas le système APEX. Effectivement, les armes APEX sont inutilisables puisque les Norkos ont le contrôle électronique.

Le jeu offre le choix entre six armes différentes, et, grâce au système mis au point par l’armée aurait chacune de ses armes à l’exception du lance-roquettes se décline en trois versions différentes. Donc, nous avons un total de 16 armes. Une fois débloquées, le switch peut se faire lors des combats via le menu de modification de l’arme. Le gros problème de ce menu vient du fait que lorsque l’on l’utilise il est impossible de bouger la caméra par conséquence, nous sommes très vulnérables. Néanmoins cette idée peu banale permet d’apprendre et faire une situation de différentes manières en ayant des armes polyvalentes offrant un plus large choix de possibilités.

1, 2, 3 t'es mort

1, 2, 3, t’es mort

Une fois équipé, on pourra enfin se mettre au boulot. Le gameplay est assez classique, on retrouve les habitudes que l’on a dans les FPS classiques. On retrouvera aussi quelques idées de gameplay empruntés à d’autres titres en particulier pour la partie infiltration. Effectivement, bien qu’il soit possible de foncer dans le tas, il est aussi possible de jouer la subtilité en essayant de rester discret. Pour se faire, l’arme la plus efficace reste l’arbalète.

Afin d’accomplir une mission, on aura aussi accès à des explosifs. On pourra donc utiliser des cocktails Molotov, des grenades, des modules de piratage qui permettront de prendre le contrôle de certains appareils ennemis, etc… Chacun de ces gadgets se décline en d’autres gadgets. Ils pourront être transformés en gadgets télécommandés grâce à une voiture téléguidée, mais aussi en gadgets à retardement.

Vous l’aurez compris, le jeu offre énormément de possibilités sur l’armement, mais aussi sur la façon d’appréhender une situation. Malheureusement, on sent que certains de ces éléments n’étaient pas prévu notamment par l’absence dans les menus de la possibilité de changer leurs touches. Il arrive donc fréquemment, que l’on cherche comment effectuer une action simple comme ranger son arme.

La ville est à nous

Conseil de guerre

Conseil de guerre

Ça y est, on rentre dans le vif du sujet. Homefront nous offre cette fois un open world divisé en différentes zones classées selon deux couleurs par l’APC. Les zones jaunes sont les zones jaunes sont les zones habitées, dans celle-ci une approche furtive est recommandée. Les zones rouges sont quant à elles des zones interdites au public dans lesquels l’APC tirera à vue. Bien évidemment, cela n’exclue pas l’approche discrète.

Afin de progresser dans l’histoire, en plus des quêtes principales, le jeu vous demandera de faire monter la révolte à 100% en faisant de la prise de territoire. Une fois fait, il faudra déclencher l’émeute. Bien évidemment, une fois l’émeute lancée les déplacements dans les zones habités devient nettement plus aisé.

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C’est mon gogo à moi

Vous pourrez donc allumer des radios, saboter du matériel de l’APC, libérer des prisonniers, mais la méthode la plus rapide est de récupérer des zones. La récupération se fait au travers d’objectifs indiqués en rouge sur la carte selon différentes icônes. Les 3 principales sont un éclair, en règle générale cela consiste à remettre en service un QG de la résistance, une antenne, pour celle-ci il faudra pirater l’antenne de l’APC. Pour finir, un symbole de fort consistera à reprendre une place forte aux Norkos.

Chacune de vos captures passeront une partie de la map en bleu. Cette partie se verra attribuer des troupes de la résistance, et rendra plus facilement votre progression.

Ce système bien que déjà vu dans d’autre jeux reste assez sympa. Il est dommage qu’ils deviennent vite répétitifs, ou énervants pour certaines zones où il y a des problèmes de script.

L’optimisation c’est pour les faibles

Enfin on va toucher au gros problème du jeu, mais pas de suite. Tout d’abord nous allons nous attarder sur les graphismes, et l’ambiance du jeu. Pour ce qui est des graphismes, on est sur du réaliste, et il faut l’admettre le résultat est plus que correct. On retrouve un univers graphique très fort et très travaillé. A l’exception des ennemis qui sont à peu près tous pareil, les décors, les armes, et les personnages principaux sont très bien travaillés.

Pour ce qui est du son, chose qui pour moi est peut-être la chose la plus importante pour l’immersion, on y retrouve du bon, et du mauvais. Les bruits des armes, et les dialogues sont corrects même si par moment le timbre de voix est un peu en décalage. Par contre, les bruits de foules lorsque la zone se révolte sont juste ignoble. Il n’y a aucune notion de spacialisation, on a toujours l’impression d’un bruit lointain, il n’y a pas de source venant des civils ce qui rend toute cette partie fausse, et casse l’immersion.

Histoire de finir en problèmes, parlons de l’optimisation. Celle-ci est plus que bancale, et génère pas mal de soucis. Pour commencer, le super échantillonnage fait chuter les frames même sur les grosses config. Le deuxième problème constaté vient de freezes lorsque certains évènements se produisent, dans mon cas cela se produisait lors d’une sauvegarde automatique. C’est vraiment un gros problème qui gâche le jeu.

Conclusion

Silence sa tourne

Silence ça tourne

Homefront : The Revolution aurait pu être un très bon jeu, mais il est entaché par beaucoup de problèmes dont certains s’avèrent très gênants.

On félicitera les zones de l’open World qui sont bien construites, et très typés en fonction des quartiers. Le fait d’avoir une approche furtive renforce le côté résistant, et les armes bricolées modulables sont vraiment la bonne idée du jeu.

Le mode multi quant à lui n’a pas grand intérêt et consiste juste à des missions en coopération avec un système de niveau, mais celui-ci ne convaincra personne.

Les graphismes et l’univers sont bien travaillés, et on apprécie arpenter les rues. Par contre, on regrettera le passage en mode émeute qui a une bande son catastrophique, et sans aucune logique par rapport à la foule. De plus, l’IA est par moment catastrophique, il n’est donc pas rare de tuer tous nos adversaires dans un escalier.

On regrettera aussi le gros problème d’optimisation, et les freezes lors de certaines actions dans le jeu comme la sauvegarde automatisée.

À propos du rédacteur
kelkun

Rédacteur de ZeroPing.FR

Processeur : Intel Core I7-2600K
Carte Mère : ASUS P8P67 EVO
Carte Graphique : Gigabyte GTX 980 TI g1
RAM : 2*8 Go G.skill