Journey of a Roach
Aventure, Indépendant
Koboldgames, Daedalic Entertainment
Daedalic Entertainment
4 novembre 2013
Commerciale
- Amusant
- Original
- Un peu court
- Bande sonore trop répétitive, voir agaçante
Cafard à l’entrée… Bouillie à la sortie. Sauf que les men in black ne sont pas là, donc pas de compote de cafard dans Journey of a Roach, on ne va pas commencer à écrabouiller les héros.
Histoire
L’humanité a manifestement mal supporté un déferlement de radioactivité, il ne reste plus que des insectes. Et un piaf déplumé, allez comprendre.
Enfin bref, à cause de la radioactivité justement, il n’y a plus une seule fleur (et plus d’Interflora, c’est la misère). Donc quand notre cafard va en trouver une, il va aller chercher son meilleur pote (vous donc) pour la lui montrer.
Et c’est là qu’on commence à rigoler, parce que son signe astrologique c’est maladroit ascendant pas doué. D’ailleurs ça se voit, il est déjà tout cassé dès le début.
Gameplay
Il s’agit d’un point-and-click, jusque-là rien de transcendant, tu point, tu click et tu fais pas chier.
Là où ça commence à devenir marrant, c’est que comme t’es un cafard, tu as les super pouvoirs du cafard : tu peux marcher aux murs et au plafond (on ne va pas se mentir, quand c’est dans ta cuisine que t’as Super Cafard, tu rigoles déjà BEAUCOUP moins).
Le fait de pouvoirs marcher sur les murs et les plafonds apporte la petite touche qui, pour moi, fait que ce jeu n’est pas juste un point and click de plus, puisque cette particularité fait que, par moment, le déplacement en lui-même sera une énigme.
Ambiance
Alors, de ce côté-là, c’est plutôt « les Bisounours à Tchernobyl », si vous cherchez du drame, du sang, de la baston, ce jeu n’est clairement pas pour vous.
En revanche, il y a de l’humour, des énigmes, de l’humour, un pépé qui raconte la guerre, de l’humour, de la radioactivité, de l’humour et des explosions dignes de Die Hard 5 (si,si).
Conclusion
C’est un jeu qui remplit son contrat : il vous fera passer un bon moment et en plus il peut occuper les enfants pendant que vous faites la grasse matinée. Il ne fait ni le café, ni les tartines grillées par contre.
On regrettera cependant sa durée de vie un peu courte (4 heures), et l’ambiance sonore et musicale qui peut se faire monotone par moment : un peu de Dieter Thomas Kuhn n’aurait pas fait de mal.