Metro Last Light
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Action
4A Games
Deep Silver
17 mai 2013
Commerciale
- Immersion
- Graphismes
- La finition des armes et véhicules
- Les zones extérieures
- Le mode "ranger" dans un DLC, WTF ?
- Les quelques soucis de décors sans consistances.
Ce n’est pas la mort qui effraie. C’est son attente.
Et je peux vous dire que dans les tunnels du métro de Moscou on doit avoir le temps d’y réfléchir.
Histoire
Vous vous retrouvez bien évidemment après les événements de Metro 2033, et vous y incarnez toujours Artyom. Vous débutez l’histoire dans les tunnels du métro, mais, vous vous retrouvez contraints de quitter la chaleur et la sécurité de ces souterrains pour une mission qui semble banale à première vue, mais celle-ci va vite se transformer en fiasco total.
Gameplay
Sur ce point, les joueurs ayant joué à Metro 2033 vont rapidement s’y retrouver, car, ce qui a fait le charme du premier est de retour dans Last Light. On se retrouve donc avec un jeu qui encourage fortement la furtivité, d’autant que en mode difficile, la mort est rapide, et les balles sont rares, ce qui a pour conséquence de punir toutes les approches un peu trop bourrines.
Sinon, on retrouvera un mode normal qui se décline en 3 niveaux de difficultés allant de facile à difficile (pour ma part, j’ai opté pour le jeu en difficile). Celui-ci reste très abordable, mais la punition pour avoir foncé dans le temps est récompensé par une mort quasi-certaine, et la gestion des munitions est primordiale. On retrouve aussi le mode Ranger qui consiste à enlever l’interface du jeu afin de compliquer la tâche au joueur, malheureusement, on déplorera le fait que pour y accéder, il faudra payer un DLC, ce que toute la rédaction trouve honteux comme principe.
Donc, une fois en jeu, notre aventure bien que très linéaire est plutôt plaisante, les temps morts sont très peu nombreux, et ne sont pas gênants car il y a toujours quelque chose à faire, notamment pendant les chargements durant lesquels Artyom narre notre histoire. De plus, tout au long de votre épopée vous rencontrerez plusieurs situations chacune avec ses propres codes, allant de la simple infiltration, au feu ouvert, en passant par les phases de défenses à bord de véhicules, ou sur une position, le jeu est très bien rythmé.
L’autre point fort de Last Light vient de l’immersion qu’il procure au joueur, même si celle-ci aurait été encore plus poussée si ils avaient laissé le mode ranger. Effectivement, dans le jeu, des myriades de détails renforcent le stress de vos ballades avec comme dans le précédent l’utilisation de masques à gaz, ceux-ci possèdent des cartouches qui ont une durée maximum de 5 minutes, de plus vous n’avez pas des cartouches à l’infini ce qui vous obligera à presser la marche, ou a en chercher pour ne pas mourir. A ceci s’ajoute l’utilisation de la dynamo afin de recharger votre lampe, ou vos binoculaires de vision nocturne, ce qui, croyez moi est stressant dans un couloir sombre grouillant de monstres dont le seul point faible est cette dite lumière.
Bien que la liste précédente semble plutôt bien fournie, ce n’est pas tout, car vous trouverez les améliorations des armes faites maison quand ce n’est pas l’arme entière avec chacune ses caractéristiques, notamment sur les armes à air comprimé que vous pouvez charger, ou surcharger en gaz afin d’infliger plus ou moins de dégâts.
Et pour finir, le jeu se permet quelques boss avec des stratégies afin de les éliminer.
Sinon, en point noir car il en faut. On regrettera le fait que les armes ne s’enrayent plus, le mode Ranger payant bien évidement, et, après pour être franc je ne vois pas d’autres défauts à souligner, à part le script des fois un peu trop présent, mais c’est vraiment pour chipoter car le jeu est bien articulé.
Graphismes et ambiance
Sur ce point, on est servi. On se retrouve face à un jeu qui malgré une configuration recommandé assez gourmande est assez bien optimisé. De même après avoir appliqué les réglages des options du logiciel « Nvidia Geforce Experience », pas un lag, pas un ralentissement, et pas une seule chute de frame.
On se retrouve avec des décors marqués par la radioactivité, avec des couleurs très ternes et tristes qui rendent l’atmosphère lourde, et pesante. Tout l’univers graphique est tourné vers cette thématique générale de réfugié se battant pour la survie, on prend plaisir à explorer cet univers hostile et à regarder le moindre détail, surtout sur l’extérieur.
Pour continuer sur les graphismes, la modélisation des armes est très soignée, avec plein de détails qui montrent bien l’usure, et certains des bricolages opérés sur celles-ci. Il en va de même pour les habitations, et les objets du quotidien utilisés. Mention spéciale pour les véhicules qui sont particulièrement réussis.
Pour finir avec tout ce qui est graphisme, on va passer au bestiaire. Les ennemis ne sont pas très variées en nombre, mais chacun est unique. Les humains restent assez classiques, mais tous les monstres « tchernobylisés » par la radioactivité ont leurs propres comportements, façons de réagir, et surtout propres caractéristiques, et faiblesses.
Pour ce qui est de l’ambiance, on est dedans. Lors de vos échappées sauvages, une myriade de son vous rappellera l’hostilité de la zone où vous êtes. De plus, avec le masque à gaz, des signes donnés par votre respiration montrent l’importance des cartouches pour respirer.
A cela, on peut y ajouter les villes, biens que peu nombreuses, celles-ci sont vivantes, rythmées par les marchands, les spectacles et autres troubadours avec lesquels vous pourrez interagir via quelques balles (monnaie du jeu).
Conclusion
Metro Last Light se trouve être un bon titre offrant de beaux graphismes avec un soin particulier apporté à l’univers, aux armes, et véhicules. De plus de trouver cette vie dans les tunnels de Moscou donne au titre un air de fin du monde plutôt bien fait. Le solo a une durée de vie correcte, surtout si l’on cherche toute les notes disséminées un peu partout. Pour ma part, en rushant un peu, il m’a fallu 7-8h de jeu en mode difficile.
Pour ce qui est du gameplay, le titre garde tout ce qui a fait le charme du premier, et varie les situations afin que le joueur ne s’ennuie pas, et c’est réussi. On prend beaucoup de plaisir à visiter les différentes zones qui pour le coup, ne se ressemblent pas de l’une à l’autre.
Petit point noir, j’ai croisé quelques parties du décor qui manquaient de consistances, j’ai eu le droit à un plantage du jeu (mais pas un de plus) heureusement, les sauvegardes régulières sont bien placées. Et pour finir avec le négatif, l’obligation de payer le mode ranger. Faire payer un mode de difficulté, je trouve cela fort déplacé surtout que celui-ci consiste au retrait du HUD, donc, on ne paie pas pour un travail effectué dans le jeu.