Prime World – Defenders
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Indépendant, Stratégie
Nival
Nival
5 juin 2013
Commerciale
- Un Tower Defense original et complet !
- De longues heures de jeu en perspectives
- Un graphisme appréciable sans trop en faire
- Variété, éventail de choix
- Bande son éreintante
- Scénario léger
- What else??
Oyez oyez ! Amateurs de Tower Defense (TD) et de RPG, veuillez bien accueillir le petit prince de Nival Interactive, j’ai nommé : Prime World Defenders !
Quelle entrée fracassante n’est-ce pas ? Eh bien ce n’est pas surjoué dans l’ensemble puisque la découverte est plutôt positive.
A l’heure où les MOBA et TD font fureur sur les différentes plateformes, que ce soit mobile ou PC, ce studio russe voit très juste en améliorant encore un peu plus le concept grâce à un mélange de cartes à collectionner, de forge, d’améliorations et de niveaux en tout genre.
Vous… ne… passerez PAS !!
DANS LES GRANDES LIGNES
Comme la plupart des Tower Defense, il s’agit là d’un jeu solo proposant donc de bloquer des vagues de monstres bien envieux d’aller détruire, d’entrer ou de piller le goal d’un chemin défini. C’est le principe général me direz vous sauf que nous avons droit à une petite histoire permettant de ne pas enchainer les difficultés de manière abrutissante.
« Combattez des hordes de monstres mutants crées par un étrange cataclysme et rejoignez un groupe de chasseurs d’artefacts dans les ruines d’une ancienne capitale de l’empire peuplée de mystères et de dangers. »
Bon… le scénario ne casse pas la baraque, mais ça reste tout de même plutôt original pour le style en question d’autant plus que nous avons régulièrement droit à une petite cinématique façon bande dessinée accompagnée de voix narratives.
Cette bonne idée permet donc d’introduire des objectifs mais aussi des boss qui gagnent en personnalité.
Coté graphismes nous ne sommes pas en reste puisque le jeu est particulièrement agréable et exempt de bugs. En même temps, le graphisme d’un TD est critiquable au même niveau qu’un RTS ou Hack’n slash, c’est-à-dire peu important à partir du moment que cela reste regardable et immersif.
Au niveau de la bande son, ça coince un peu plus puisque hyper rébarbatif avec deux ou trois musiques en boucles. Ça ne choque pas au début mais vous désactiverez rapidement les sons au bout de votre 20ème farm consécutif.
Certains points de construction ajoutent des bonus à vos tourelles
COMMENT CA MARCHE ?
Attention suivez bien parce que la complexité est au rendez-vous.
Le jeu démarre avec un set de cartes de base que l’on étoffe en achevant des missions principales ou secondaires. Inutile de préciser que la progression se fait au fil des principales mais les secondaires, au nombre de trois (facile, moyen, difficile) par « checkpoint », sont ici pour farmer à volonté.
Plus c’est dur, plus c’est bon ! <3
A noter que les gains d’une victoire se comptent en expérience pour le niveau personnel et en pièces d’argent utilisables pour le craft et la boutique (voir plus bas) selon votre efficacité, en cartes selon un jeu de hasard et en étoiles pour les missions principales.
Les cartes représentent vos armes durant le jeu et sont divisées en deux catégories : les tourelles et les magies. Parmi celles-ci nous avons à choisir lesquelles utiliser en les plaçant dans une barre d’action au nombre de slots limités mais à élargir au fur et à mesure du niveau personnel.
Les tourelles sont les plus importantes puisqu’elles décident, en plus de votre stratégie, de la victoire de chaque partie tandis que les magies sont plus considérées comme du support en ralentissant ou en infligeant des dommages sans ressources supplémentaires mais sous un timer plus ou moins long.
Toutes ces cartes sont classées par rareté et la progression du jeu permet de voir fleurir une diversité particulièrement intéressante entre dégâts continus ou à répétition, de zone ou monocible, ou encore des armes axées sur le ralentissement des monstres.
Trop de puissannnnnce !
Toutefois ne partez pas du principe qu’une carte rare sera forcément plus balèze car ensuite le niveau même de la carte est un facteur primordial.
En effet Prime World Defenders est pourvu d’un système de craft proposant la « Fusion » et l’ « Evolution » au prix des fameuses pièces d’argent récoltées durant la progression.
FUUUUUUUU…..
L’Evolution consiste à assembler deux cartes strictement identiques pour débloquer des améliorations durant les parties. Par exemple une carte fusionnée une fois permet, au prix de ressources pendant un combat, d’upgrader une tourelle une fois. Une carte fusionnée deux fois donnera deux niveaux d’upgrade, etc.
Tandis que la Fusion fera évoluer les caractéristiques de base (dégâts, portée de tir, cadence,…) d’une carte en l’assemblant avec n’importe quelle autre du même genre.
….SIONNNNN !!!!!
Ce n’est pas tout puisque des cartes « artefacts » peuvent participer en multipliant le coefficient d’évolution et transforment vos tourelles préférées en véritables thons.
Un autre moyen permet de gagner des armes nouvelles, il s’agit de la mini boutique.
Vous ne trouvez pas de cartes intéressantes ? Ennuyé d’amasser des sacs de pièces d’argent ? Pas de problème !
Cette section permet d’acheter des kits aléatoires et de combler tous vos désirs. Il en va de même avec les dites étoiles obtenues lors de missions principales mais procurant des butins bien plus importants.
Et pour terminer parlons du niveau personnel qui grimpe tout au long du jeu et qui permet, encore une fois moyennant pièces d’argent, de débloquer des skills passifs aidant à vous débarrasser des streumons plus facilement.
Sont compris dans ces talents des slots à libérer pour augmenter le nombre de tourelles et de magies, des talents concernant les gains des victoires ou d’autres encore qui améliorent les dégâts occasionnés.
La boutique tenue par Cartomatix : Il est pas frais mon trésor??!
Bref, vous l’aurez compris : c’est vaste, c’est grand… c’est énorme !!!
CONCLUSION
Le souci majeur du Tower Defense résidait dans la longévité puisqu’à part dézinguer du monstre pendant des heures en attendant la vague suivante sans but précis… bah c’était chiant.
Hors Nival est arrivé, et Nival l’a fait !
Il suffisait d’utiliser des concepts existant déjà dans les multiples branches du RPG telles que les cartes à jouer, d’y ajouter une pincée d’innovation et mélanger le tout dans un TD dynamique, et paf ! Ça a fait Prime World Defenders.