SUPERHOT

Le monde connaissait déjà la première personne depuis quelques années et tout cela a bien évolué. On y trouvait dans des jeux de réflexion comme Portal, ainsi que de nombreux FPS comme battlefield. Mais, SUPERHOT nous propose de fusionner ces univers pourtant bien différents afin de nous offrir un jeu hors du commun. C’est donc dans un subtile mélange entre réflexion et jeu de tirs que la SUPERHOT team nous emmène.

Quel background !!!

Autant le dire tout de suite, l’histoire de SUPERHOT sert juste de prétexte pour proposer aux joueurs une expérience inédite.

C’est donc face à un menu type MS-DOS que débute notre aventure par la réception d’une demande de chat par un de vos contacts. Celui-ci vous propose d’essayer à l’aide d’un crack un super jeu dénommé SUPERHOT. Afin de vous permettre de tester ce titre hors du commun votre ami s’empresse alors de vous envoyer le dit crack une fois cette pseudo conversation terminée.

Très vite va se rajouter dans le menu de votre ordinateur un programme dénommé SUPERHOT.EXE que bien évidemment nous nous sommes empressés d’ouvrir.

Je suis scié …

Une fois le dit programme lancé, nous sommes projetés dans un monde blanc et immaculé où seules quelques formes humanoïdes d’un rouge éclatant font contraste avec ce décor monochrome. On l’aura vite compris le principe du jeu est d’éliminer ces hommes de rubis qui s’avèrent pour le moins hostiles.

Le jeu nous explique que le temps avance seulement durant nos mouvements. C’est à ce moment-là que le côté réflexion du jeu prend tout son sens car, il faudra calculer toutes vos actions afin de rester en vie. Effectivement, le moindre mouvement, que ce soit ramasser une arme, tourner la vue, ou tirer, réenclenchera le temps.

On se regarde un film ?

Afin de sortir de cette situation plus que délicate, vous pourrez ramasser les armes, mais aussi des objets afin de tirer sur vos adversaires, ou tout simplement leur jeter à la gueule des éléments du décor afin de les désarmer.

Une fois le niveau terminé, un replay s’enclenchera afin de remontrer toute la scène sans que le temps se fige. Le but de ce replay est de rendre badasse la suite d’action que vous avez mené lors du niveau. L’idée est excellente, mais le replay est parfois lent, ce qui le rend peu naturel.

C’est donc un gameplay simple et efficace que nous propose SUPERHOT, et ça marche. Le jeu ne demande pas énormément de skill en FPS et se base plus sur la faculté de réflexion du joueur afin de se sortir de la situation qui est proposée.

Haut les mains !!!

Comme annoncé précédemment, les niveaux sont entièrement blanc. Pas de couleurs ou de textures sur les murs, juste des ombres et les arêtes afin de repérer les éléments de décor. Ces graphismes simples et épurées donnent une ambiance unique au titre.

Seul contraste dans ce monde de blanc, la présence d’ennemis semblables en rouge, ainsi que la présence d’armes et d’objets divers de couleur noire. Ces derniers représentent tout ce que le joueur peut ramasser dans le niveau.

Ce système en trois couleurs permet de repérer très simplement les différents éléments avec lesquels le joueur devra interagir. Il est très intéressant d’avoir utilisé des couleurs aussi simples afin de rendre le jeu le plus intuitif possible.

De plus, l’idée de mettre en scène votre personnage dans une discussion instantanée avec l’une de ses connaissances qui va lui proposer de jouer à SUPERHOT via un crack introduit intelligemment une dose d’humour dans le jeu.

Effectivement, comme dit au début de cette review, on accède au jeu après que votre ami vous l’ai envoyé dans une version pirate. Ce qui, au cours de votre partie, vous posera quelques petits problèmes.

SUPERHOT se découvre comme étant une vraie surprise dans ce monde envahi de FPS. Il nous propose un gameplay nouveau en forçant le joueur à jouer avec le temps. De plus, après un court mode histoire (qui n’en est pas vraiment un, mais plutôt un tutoriel du jeu), le jeu débloque de nouveaux modes de jeu proposant des défis divers et variés plus ou moins difficiles.

Ces derniers, confirment que le jeu est plus tourné hardcore gamer en proposant de la course au temps, du scoring, ainsi que des défis toujours plus ardus.

De plus, les décors immaculés de blanc, ainsi que le code des trois couleurs installés par le jeu le rende moins fouillis pour le joueur. Pas de fioritures, pas d’explosions en tout genre, juste le strict minimum afin de comprendre l’action et de réagir en conséquence.

C’est donc avec beaucoup de plaisir que nous avons pu jouer à ce jeu qui sort des sentiers battus, et propose une expérience unique.

FREEDOM !!!!