The Binding of Isaac: Rebirth
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Rogue-like
Nicalis, Inc. , Edmund McMillen
Nicalis, Inc.
4 novembre 2014
Commerciale
- Une grande rejouabilité
- La bande-son
- Le style GBA
- Beaucoup de nouveaux contenus
- 60 fps minimum
- Aucune information sur certains objets
- La résolution
- Mode coop local uniquement
Après le succès de Wrath of the Lamb, un second DLC était prévu. De nombreux changements prévus sur le jeu original n’ont pas pu avoir lieu à cause des limitations du développement flash. Le créateur du jeu, Edmund McMillen (créateur de Super Meat Boy, Gish, etc…), a donc décidé de faire un remake de The binding of Isaac avec l’aide de l’équipe de Nicalis (Cave story, VVVVVV, etc…) qui l’avaient contacté pour un remake de Super Meat Boy.
Le contenu de The binding of Isaac et Wrath of the Lamb ainsi que du nouveaux contenus se retrouvent dans Rebirth. La quantité de nouveaux contenus sera presque doublée comparé au contenu du jeu original.
Ce remake vaut-il vraiment le coût ? C’est ce que nous allons essayer de voir dans cette review.
Hey mom !
Vous incarnez donc à nouveau Isaac, un garçon sympathique, ou tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. Malheureusement la mère d’Isaac est complètement folle et souhaite, après avoir entendu la voix de Dieu, tuer son fils pour pouvoir parvenir au paradis une fois son jour venu. Sa mère approchant avec un couteau, Isaac s’échappe de la maison en utilisant une trappe qui mène dans un monde des plus dangereux. Le but d’Isaac sera de survivre pour vaincre sa mère dans un univers horrible, ridicule et gore.
Le but initial du jeu n’a pas changé, il vous faut vaincre Mom et comme dans le jeu original, ce n’est pas Mom qui sera le réel défi (du moins son pied), la vaincre ne sera qu’un tutoriel qui vous préparera pour la suite. De nombreux boss auront été ajoutés en plus de ceux du contenu original et cette fois-ci, le jeu nous propose de pouvoir le faire en deux différents modes de jeu. (Normal et Hard).
Malheureusement, le jeu n’est pas varié en ce qui concerne la résolution. Certes désormais il tourne en 60 fps, mais vous devrez choisir entre laisser une fenêtre assez petite, mais non dérangeante ou bien mettre le jeu en plein écran ce qui est déjà plus gênant pour ce jeu-ci.
Cette fois-ci, le jeu nous propose de pouvoir jouer en mode coop, mais l’on ne pourra jouer seulement qu’en local. Dommage, on devra ramener un ami à la maison pour cette fois. Mais comme il dispose d’un système de Seeds permettant de partager des runs spécifiques avec des amis ainsi qu’un support gamepad, je pense que l’on pourra faire abstraction.
The binding of Isaac : rebirth reste donc bien un rogue-like. Vous apprendrez de vos morts et vous devrez apprendre à vous servir de plus de 450 objets dont, en plus, 160 ajoutés à ce remake.
Vous avez dit RETRO ?
Une suite à Wrath of The Lamb était prévue pour The binding of Isaac. De nombreux changements prévus pour le jeu initial n’ont pas pu
avoir lieux à cause des limitations du développement flash. Après avoir été contacté par Nicalis pour un remake de Super Meat Boy Edmund McMillen propose à la place un remake de The binding of Isaac puisque ce dernier se heurtait à un mur.
Edmund en profite donc pour changer le style flash, qu’il n’aime pas, pour le style GBA (32 bits) que l’on a aujourd’hui. C’est un style que l’on adhérera ou pas. Néanmoins, il faut savoir que grâce à cela, nous avons des animations de bonne qualité ainsi que des animations impossibles sur le jeu original. Les fans de type retro adoreront ce nouveau style tandis que cela rebutera certains, mais espérons que les autres éléments du jeu sauront les convaincre.
En ce qui concerne le gameplay c’est principalement le même. On utilisera notre clavier pour avancer, nos larmes pour vaincre, poser des bombes et utiliser des objets. Ce qui changera c’est notre façon d’aborder l’ennemi ainsi que les nouveaux éléments de décors. C’est donc avec un nouveau contenu que l’on continue avec plaisir cette aventure. Mais bien que à nouveau redondante, les développeurs savent nous surprendre puisque à chaque mort les donjons sont générés aléatoirement, nous plaçant donc des monstres inédits à des endroits différents, de nouveaux objets, boss, etc…
Le jeu dispose donc d’une GRANDE rejouabilité, on dénombre plus de 15 fins différentes ainsi que 20 défis inédits. Il faudra désormais débloquer un plus grand nombre de personnages et collectionner des objets. On notera d’ailleurs que l’on a quelques informations plus claires sur certaines choses, mais le jeu garde la surprise pour beaucoup d’entre elles. A vous de découvrir ce que fera un objet tout en vous souvenant de son effet. Il n’empêche que c’est toujours un plaisir, bien que frustrant, de savoir ce que peut faire de la pâtée pour chien, un pentagramme ou encore un caca sur Isaac (et j’en passe des meilleurs). Mais en plus de disposer de cette rejouabilité, le jeu encourage le speed-run. Il vous faudra désormais finir des zones et/ou tuer un boss dans un temps limité pour pouvoir débloquer certains nouveaux objets.
Quant à la bande-son, grâce à Matthias Bossi et Jon Evans, nous nous retrouvons avec des musiques de qualité qui feront en sorte de nous maintenir dans l’ambiance. Adieu le côté Épique du jeu original, cette fois-ci les développeurs choisissent de coller à l’ambiance et encore une fois, on adhérera ou pas.
Conclusion
The binding of Isaac : Rebirth est un remake de qualité. Le contenu ajouté est conséquent ainsi que la rejouabilité. Certains prendront plaisir à se balader dans cet univers 32 bits tandis que d’autres auraient aimé des graphismes de « qualité supérieur ». L’ambiance du jeu est mieux retransmise que le jeu original, la bande-son de qualité y étant pour quelque chose. Les amateurs du genre seront heureux de trouver plusieurs slots de sauvegarde ainsi que plusieurs modes de difficultés. Le mode Hard sachant faire plaisir aux joueurs Hardcore. Le gameplay change malheureusement très peu, mais cela sera compensé par du nouveau contenu. Les points noirs seront au final la résolution ainsi que ce mode coop en local.
Edmund McMillen ainsi que Nicalis nous offre une perle du Rogue-like et il serait dommage de passer à côté. Amis du genre foncez !